Le «bunker» et le «compte-à-rebours» ont été officiellement introduits pour la Coupe du monde de rugby 2023, organisée en France (8 septembre-28 octobre). Mais de quoi s’agit-il ?
De la nouveauté pour la Coupe du monde de rugby 2023. Pour la compétition, organisée en France (8 septembre-28 octobre), le «bunker» et le «compte-à-rebours» ont été officiellement introduits par World Rugby. Ces deux systèmes ont été testés dans les matchs de préparation et ont apporté satisfaction à l’instance internationale. Ils visent à accélérer le jeu et à limiter les temps morts causés par l’arbitrage vidéo et les coups de pied des buteurs.
Des systèmes destinés aux arbitres et aux buteurs
Le «bunker» est en effet destiné à aider le corps arbitral à déterminer si un joueur doit écoper d’un carton jaune et quitter le terrain pendant dix minutes ou être expulsé définitivement. En cas de doute, l’arbitre central pourra expulser temporairement le joueur et indiquer à son homologue présent dans le «bunker», un lieu isolé de la rencontre, de revoir l’action et de déterminer si le joueur concerné doit être exclu de manière temporaire ou définitive. L’arbitre du bunker aura 8 minutes pour revoir l’action et se décider. La décision sera ensuite communiquée sur les écrans du stade et à la télévision.
Le «compte-à-rebours» est lui un chronomètre qui indiquera aux buteurs les 60 secondes dont ils disposent pour botter une pénalité et les 90 secondes pour effectuer une transformation.