Remerciée par Banque Populaire, après avoir donné naissance à une petite fille, Clarisse Crémer a retrouvé un bateau, une équipe et un sponsor avec L’Occitane, et peut à nouveau espérer être au départ du Vendée Globe 2024.
Un nouveau départ pour Clarisse Crémer. Trois mois après avoir été débarquée par Banque Populaire, en raison de sa grossesse, suscitant une vive polémique, la skippeuse française a retrouvé un bateau, une équipe et un sponsor avec L’Occitane, lui permettant d’espérer être au départ du Vendée Globe 2024. «Je suis super heureuse et fière de vous annoncer que mon projet Vendée Globe 2024 est relancé ! Grâce à L'Occitane en Provence dont je porterai les couleurs et à Alex Thomson qui m'accompagne pour créer mon équipe j'ai à nouveau les outils pour retourner naviguer !», s’est réjouie, sur son compte Instagram, la navigatrice, qui a donné naissance à une petite fille en novembre.
Arrivée en 12e position de la dernière édition, après avoir bouclé sa course en 87 jours pour sa première participation, la navigatrice a rejoint l’équipe d’Alex Thomson, qui compte cinq participations à la mythique course à la voile, autour du monde, en solitaire sans escale et sans assistance. En mars, le Britannique a fait l’acquisition de l’Imoca que Banque Populaire avait acquis l’an dernier pour Clarisse Crémer et sur lequel Charlie Dalin avait pris la 2e place du dernier Vendée Globe. Puis le contact s’est ensuite fait avec L’Occitane, qui avait accompagné Armel Tripon lors de la dernière édition.
«C’est un privilège de les avoir à mes côtés pour poursuivre ce défi, s’est félicité la nouvelle skippeuse L’Occitane. Ces derniers mois furent intenses, parfois durs mais je resterai néanmoins toujours reconnaissante de tous ceux qui ont cru en moi et qui m’ont permis, année après année, de progresser et de participer aux événements majeurs de la course au large», a confié la skippeuse.
Mais comme elle l’a indiqué, «la ligne de départ du Vendée Globe est encore loin, les défis à relever encore nombreux». Clarisse Crémer est désormais lancée dans une «course contre la montre» pour enchaîner les milles nécessaires à sa sélection. Et alors que son voilier à foils est encore en chantier, il doit être remis à l’eau en juin avec une première course prévue en juillet. Au regard de sa situation, la direction pourrait néanmoins faire preuve de clémence pour permettre à la Française d’être au départ. Et ainsi naviguer dans un océan de bonheur avec toutefois l’ambition d’«embêter les meilleurs».