Nouveau sélectionneur de l’équipe de France féminine, Hervé Renard a milité pour la mise en place d’une structure spécialisée à Clairefontaine pour accueillir les joueuses avec leurs enfants. A l’instar d’Amel Majri, qui est venue accompagnée de sa petite fille de 9 mois.
Les Bleues se sont réunies pour préparer les deux matchs amicaux contre la Colombie (vendredi) puis le Canada (11 avril). Et pour ce dernier rassemblement avant la Coupe du monde (20 juillet-20 août), et le premier sous l'ère Hervé Renard, Amel Majri ne s’est pas rendue à Clairefontaine toute seule. Après avoir accouché en juillet dernier, la Lyonnaise a fait son retour en équipe de France féminine accompagnée de sa petite fille âgée de 9 mois. Et pour permettre aux joueuses, qui ont des enfants, d’être dans les meilleures conditions, Hervé Renard, nommé en fin de semaine dernière, a milité pour la mise en place d’une structure spécialisée.
Première rencontre entre le sélectionneur @Herve_Renard_HR et les joueuses #FiersdetreBleues pic.twitter.com/YihpU8EFUA
— Equipe de France Féminine (@equipedefranceF) April 3, 2023
«Je pense que c’est indispensable de donner une structure aux joueuses avec des enfants en bas âge. Amel Majri a une petite fille de 9 mois et je pense que c’est difficile pour une maman de laisser son enfant très jeune comme cela à la maison pour venir participer à un stage international même si c’est son métier», a confié le nouveau sélectionneur de l’équipe de France féminine, qui n’a pas tardé à partager ses idées. Et le successeur de Corinne Diacre souhaite prendre exemple sur d’autres nations comme les Etats-Unis.
«Aujourd’hui, dans les plus grandes sélections mondiales, il y a beaucoup de choses organisées pour les enfants donc la France est un peu en retard. Il faut franchir ce pas. Il faut arriver à ce qu’il y ait une structure spécialisée pour cela donc avec une nounou, avec un espace pour que les enfants puissent s’amuser, jouer entre eux», a-t-il ajouté.
Si elle n’existe pas encore, cette structure réclamée par le sélectionneur des Bleues pourrait bientôt voir le jour. «La porte vient d’être ouverte grâce à la Fédération française de football. Il y a des progrès à faire au niveau de cette assistance et de cette organisation, mais on va les franchir pour arriver à faire ce que les Etats-Unis font actuellement avec une meilleure organisation. Peut-être, qui sait, un jour on se retrouvera avec quatre ou cinq bambins parmi nous. Mais du moment que tout est bien organisé, dans une structure parfaite, cela ne pose aucun problème», a-t-il déclaré. Sur comme en-dehors du terrain, la révolution est en marche au sein de l’équipe de France féminine.