Accusé de viol par une jeune femme de 23 ans et placé en détention provisoire sans caution, Daniel Alves se serait dit prêt à accepter le sort qui lui serait réservé, même s’il continue d’affirmer que la relation était consentie.
Depuis une dizaine de jours, Daniel Alves vit en prison. Accusé de viol par une jeune femme de 23 ans, dans une boîte de nuit de Barcelone le 30 décembre dernier, le footballeur brésilien a été placé en détention provisoire sans caution, par crainte qu’il ne quitte l’Espagne pour retourner au Brésil. Il passe actuellement ses journées au sein d’une cellule de l’établissement Brians 2, où il a été transféré en début de semaine dernière pour sa sécurité. Et le média espagnol La Vanguardia a révélé quelques éléments de sa vie carcérale.
Alves ya juega su primer partido de fútbol en prisión: “El futbolista se ha quedado fuera, el que está aquí es uno más”, dijo a los funcionarios de Brians 2
El futbolista está en el módulo 13: el de presos acusados de abuso a menores.
@maykanavarrohttps://t.co/UdtlIARi3Q— La Vanguardia (@LaVanguardia) January 29, 2023
Le défenseur commencerait à s’acclimater à ses conditions de vie au point de se confier à certains de ses co-détenus. Il aurait notamment abordé son affaire, indiquant qu’il serait prêt à accepter le sort qui lui serait réservé. «J’accepterai tout ce qui arrivera. Je suis parti de chez moi quand j'avais à peine 15 ans. J’ai surmonté des situations très difficiles et compliquées dans ma vie. Il s'agira d’une de plus, ça va passer. Rien ne me fait peur», aurait-il déclaré.
Il aurait également assuré que la relation avec la jeune femme était consentie et que s’il avait changé plusieurs fois de versions, après avoir été confronté aux images de vidéosurveillance de l’établissement nocturne, c’était pour tenter de cacher son infidélité à sa femme.
Alors que son avocat va présenter un recours devant le tribunal pour tenter d’obtenir sa libération conditionnelle dans l’attente de son procès, Daniel Alves encourt une peine de douze ans d’emprisonnement s’il est reconnu coupable de viol, contre quatre ans de réclusion si les faits sont requalifiés en agression sexuelle.