Cantonné à ne jouer que quelques minutes par match depuis le début de la saison, Antoine Griezmann, buteur décisif en Ligue des champions, est revenu sur sa situation complexe à l’Atlético Madrid.
Antoine Griezmann vit un début de saison particulier. Prêté une deuxième saison consécutive à l’Atlético Madrid par le FC Barcelone, l’attaquant français doit se contenter d’un temps de jeu très limité pour des raisons contractuelles entre les deux clubs. Depuis le début du nouvel exercice, il joue moins de trente minutes par match pour éviter au club madrilène de payer au prix fort son option d’achat fixée à 40 millions d’euros.
Une situation pas évidente à gérer aussi bien pour son entraîneur Diego Simeone que pour le natif de Mâcon, souvent décisif lorsqu’il entre en jeu (trois buts en cinq matchs). Comme mercredi en Ligue des champions, lorsqu’il a offert la victoire à son équipe dans les toutes dernières secondes face au FC Porto (2-1). Mais l’un comme l’autre s’en accommodent. «Ce n’est pas entre mes mains, je remercie seulement Dieu d’être ici. Ma famille est contente, il est clair que j’aimerais jouer plus, mais je dois faire le maximum durant les minutes que l’on me donne», a confié le Tricolore à la télévision espagnole.
«Je suis là pour faire mon job. Le seul truc que je peux faire c’est de rentrer comme aujourd’hui, d’essayer de faire la différence et puis après on verra», a ajouté au micro de Canal+ Antoine Griezmann, qui garde le sourire malgré ces circonstances. Il l’a même retrouvé après une saison dernière très difficile marquée par une longue période de disette aussi bien en club qu’en équipe de France.
Mais cette période est désormais derrière lui. «Je suis bien, je suis en pleine forme. Je me sens très bien physiquement avec les jambes, a-t-il assuré. La pré-saison m’a fait énormément de bien, j’avais besoin de cela. J’ai eu un gros passage à vide en fin de saison dernière où je n’étais pas, non plus, bien mentalement. Là, cela va beaucoup mieux et je suis à fond.» C’est tant mieux pour l’Atlético Madrid et surtout rassurant pour l’équipe de France à deux mois de la Coupe du monde au Qatar.