Courtisé cet été par le PSG pour succéder à Mauricio Pochettino, Zinédine Zidane, qui fête ce jeudi ses 50 ans, n’écarte pas l’idée d’entraîner le club de la capitale dans le futur.
Zinédine Zidane ne sera pas le prochain entraîneur du PSG. Libre depuis son départ du Real Madrid en fin de saison dernière, l’ancien meneur de jeu de l’équipe de France était la priorité des dirigeants parisiens pour succéder à Mauricio Pochettino sur le banc champion du monde. Même si le président Nasser al-Khelaïfi a déclaré n’avoir jamais discuté avec lui. Le Ballon d’or 1998 a repoussé les avances parisiennes au terme de longues semaines de discussions, mais il n’exclut pas d’entraîner dans le futur Paris, malgré ses origines marseillaises.
«Il ne faut jamais dire jamais. Surtout lorsque vous êtes entraîneur aujourd’hui. Quand j’étais joueur, j’avais le choix, presque tous les clubs. Entraîneur, il n’y a pas cinquante clubs où je peux aller. Il y a deux ou trois possibilités», a-t-il confié à L’Equipe, laissant sous-entendre que le PSG faisait partie de ces possibilités. «Si je repars dans un club, c’est pour gagner. Je le dis en toute modestie. C’est pour cela que je ne peux pas aller n’importe où», a-t-il ajouté. Mais ce n’est pas le seul critère qui entre en compte. La langue est aussi importante pour lui.
L'Equipe de France comme priorité
«Certaines conditions rendent les choses plus difficiles… Quand on me dit : ‘Tu veux aller à Manchester ?’ Je comprends l’anglais mais je ne le maîtrise pas totalement. Je sais qu’il y a des entraîneurs qui vont dans des clubs sans parler la langue. Mais, moi, je fonctionne autrement. Pour gagner, plein d’éléments entrent en jeu. C’est un contexte global. Moi, je sais ce dont j’ai besoin pour gagner», a-t-il expliqué. Des déclarations qui permettent au PSG de garder espoir pour l’avenir.
Mais si aujourd’hui, Zinédine Zidane attend avant d'entraîner à nouveau un club, c’est parce qu’il a pour volonté de devenir sélectionneur de l’équipe de France. Et il ne s’en cache pas. «J’en ai envie, bien sûr. Je le serai, je l’espère, un jour. Quand ? Ça ne dépend pas de moi. Mais j’ai envie de boucler la boucle avec l’équipe de France», a-t-il affirmé. Le message ne peut pas être plus clair. Tout dépend désormais du parcours des Bleus au Mondial au Qatar, qui devrait déterminer l’avenir de Didier Deschamps dont le contrat s’achève en fin d’année.