Après l’envahissement du stade Geoffroy-Guichard à l’issue de la défaite de Saint-Étienne face à Auxerre le 29 mai (11, 5-4 aux TAB), qui a entraîné la relégation des Verts en Ligue 2, l’ASSE a décidé de porter plainte pour «violences aggravées, destructions et dégradations».
Le club de l'AS Saint-Etienne a annoncé ce mardi 31 mai avoir déposé plainte pour «violences aggravées, destructions et dégradations» après les violences qui ont émaillé, dimanche soir, la fin du match de barrage L1-L2 perdu contre Auxerre.
L'ASSE a porté plainte pour «violences aggravées, destructions et dégradations de bien public, pénétration sur l'aire de jeu portant atteinte à la sécurité des personnes et des biens et jets de projectiles présentant un danger pour la sécurité des personnes», indique le club dans un communiqué.
Suite aux graves incidents survenus à l’issue d'#ASSEAJA, le club a déposé une plainte ce jour.
Par ailleurs, la Commission de discipline de la LFP a décidé de mettre le dossier en instruction.
L’audience est fixée au jeudi 23 juin 2022.— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) May 31, 2022
Dimanche soir, la relégation de Saint-Etienne aux tirs au but contre Auxerre (1-1 a.p., 5 t.a.b. à 4) a été accompagnée de scènes houleuses au stade Geoffroy-Guichard : envahissement de la pelouse par des supporters des Verts en colère, puis jets de fumigènes et bousculade générale.
Une quarantaine de blessés dont 14 policiers
Certains supporters ont utilisé des mortiers et dirigé des fumigènes en tir tendu vers les joueurs et les tribunes. Les affrontements se sont poursuivis à l'extérieur du stade jusque tard dans la soirée, avec au total un bilan d'une quarantaine de blessés légers : 8 agents de sécurité, 14 policiers, 17 supporters et 2 joueurs d'Auxerre.
Le parquet a indiqué à l'AFP que la soirée ne s'était soldée par aucune interpellation.
Dans son communiqué, le club stéphanois dit «entendre collaborer de la manière la plus efficace possible avec les services de police pour qu'il soit procédé sans délai à l'identification des fauteurs de trouble et la mise en œuvre des procédures judiciaires subséquentes».
Alors que leur secteur du stade faisait l'objet d'une fermeture disciplinaire, à la suite d'incidents à l'occasion de la réception de Monaco le 23 avril, des ultras stéphanois récidivistes ont réussi dimanche à prendre place dans une autre tribune.
L'ASSE, désormais reléguée en L2, a rappelé que la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) avait décidé de mettre le dossier en instruction et que les représentants stéphanois seraient entendus, à l'issue du dépôt du rapport d'instruction, au cours d'une audience fixée au 23 juin.
Les sanctions disciplinaires peuvent aller jusqu'à un huis clos total ou partiel, un retrait de points voire une mise hors compétition et même une rétrogradation.