Elohim Prandi, handballeur tricolore du PSG, est revenu sur la violente agression dont il a été victime en janvier, dans une interview accordée mardi au Parisien.
C’est un événement qui le marquera à jamais. Le 1er janvier dernier, l’arrière de l’équipe de France a reçu six coups de couteau dans le dos à proximité des Champs-Élysées, à Paris. La faute à un malentendu qu’il raconte au quotidien.
«J’étais avec deux amis très proches et ma mère dans une soirée privée, explique l’ancien joueur de Nîmes. Sur un malentendu et à cause d’une bouteille d’eau renversée, j’ai été pris à partie par un groupe de personnes. Je ne suis pas quelqu’un qui cherche les ennuis, mais j’ai été obligé de me défendre. Un gars est alors venu me planter six coups de couteau au niveau de la cage thoracique dans le dos.»
C’est à ce moment qu’Elohim Prandi s’est imaginé le pire et s’est même vu mourir comme il le détaille. «A une ou deux reprises, oui, je me suis senti partir pour de vrai, se souvient le Parisien. Il m’est arrivé de ne pas vouloir fermer mes yeux pour dormir par peur de ne jamais les rouvrir. J’ai dit à un de mes amis: ‘ça y est, c’est le moment, je vais partir’. Mais je n’ai que 23 ans, je veux construire une famille, gagner des titres avec mon club. J’ai un tempérament à tout prendre à la rigolade, mais pas là.»
Alors que l’affaire est encore en cours d’instruction, Elohim Prandi pense désormais à sa future reprise sur les terrains. Déjà de retour à l’entraînement, il fait tout pour reprendre rapidement. «Tout ce que je peux dire, c’est qu’on a évoqué le 21 mars prochain. Je travaille d’arrache-pied pour être prêt. Je suis très impatient. Je sais que ça va être bizarre. Émotionnellement, quand j’entrerai sur le terrain, il est possible qu’une petite larme monte», annonce-t-il.