En direct
A suivre

Guerre en Ukraine : Noël Le Graët souhaite l’«exclusion de la Russie» du Mondial au Qatar

Noël Le Graët est contre la présence de la Russie lors de la prochaine Coupe du monde au Qatar. Noël Le Graët est contre la présence de la Russie lors de la prochaine Coupe du monde au Qatar.[Matthieu Mirville/Icon Sport]

Noël Le Graët ne souhaite pas voir la Russie au Qatar. Dans un entretien accordé au «Parisien», ce dimanche, le président de la Fédération française de football s’est prononcé en faveur de l’exclusion de la Russie de la prochaine Coupe du monde en raison de la guerre menée en Ukraine.

La Russie n’est pas qualifiée pour ce Mondial prévu en novembre prochain. Le pays hôte en 2018 est sensé affronter la Pologne, le 24 mars, à Moscou en match de barrage qualificatif. Mais alors que la Fédération polonaise a fait part de son refus d’affronter la Russie, tout comme la République Tchèque et la Suède potentiels adversaires en finale de barrage en cas de succès contre la Pologne, Noël Le Graët est pour que la Russie ne participe à la compétition, même s’il n’a pas «discuté encore avec d’autres fédérations» de ce sujet.

«Je penche pour une exclusion de la Russie du prochain Mondial. C’est mon premier élan. Habituellement, j’estime que le sport est là pour réconcilier les peuples et apaiser les tensions. Mais là, cela va beaucoup trop loin. Et le monde du sport, et en particulier du football, ne peut pas rester neutre. Je ne m’opposerai certainement pas à une exclusion de la Russie», a-t-il affirmé.

Et le président de l’instance s’est montré solidaire de la Pologne et déclaré que l’équipe de France n’aurait également pas joué si elle avait été amenée à affronter la Russie. «On n’y serait jamais allé. Dans ces circonstances dramatiques, comment aurions-nous pu envisager de jouer au football contre ce pays ?», a ajouté Noël Le Graët.

Pour l’heure, la Fifa n’a pas encore pris la moindre mesure à l’encontre de la Russie. Elle s’est uniquement contentée de dire, par la voix de son président Gianni Infantino, qu’elle était «préoccupée» face à une situation «tragique et inquiétante». De son côté, l’UEFA n’a pas tardé à réagir en privant la Russie de la finale de Ligue des champions, initialement prévue à Saint-Pétersbourg le 28 mai et finalement délocalisée au Stade de France.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités