Fin du suspense. La patineuse russe Kamila Valieva, âgée 15 ans, a été autorisée ce lundi 14 février à poursuivre ses Jeux olympiques de Pékin, avec l'épreuve individuelle mardi lors du programme court, et jeudi pour le programme libre, dont elle est grandissime favorite.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS), sans se prononcer sur le fond de l’affaire, a confirmé la levée de la suspension provisoire de l’adolescente, décidée mercredi dernier par l’agence antidopage russe.
« Empêcher l’athlète de concourir aux JO lui causerait un préjudice irréparable », ont observé les trois arbitres, alors même que son jeune âge implique des règles de preuve spécifiques et des sanctions allégées.
La jeune prodige peut donc continuer à défendre ses chances d’or olympique en individuel, dès sa première saison chez les seniors, même si rien n’empêche qu’elle soit sanctionnée d’ici plusieurs mois et qu’elle voit ses résultats annulés y compris pour les JO.
LA déception du CIO
L'adolescente est accusé d'avoir pris de la trimétazidine, une substance utilisée pour soigner les angines de poitrine et interdite par l'Agence mondiale antidopage (AMA) depuis 2014, car elle favoriserait la circulation sanguine.
De son côté, le Comité olympique américain (USOPC) s'est dit «déçu» par la décision rendue lundi par le Tribunal arbitral du sport (TAS). «Nous sommes déçus par le message envoyé par cette décision. Les athlètes ont le droit de savoir qu'ils se battent avec les mêmes chances. Malheureusement aujourd'hui ce droit a été nié. Cela semble être un nouveau chapitre du mépris systémique et généralisé de la Russie pour un sport propre», écrit la présidente de l'USOPC, Sarah Hirshland dans un communiqué.