Une qualification au goût amer. Si le PSG sera encore au rendez-vous des 8es de finale de la Ligue des champions en février prochain, il a fait une croix sur la première place de son groupe après son revers, ce mercredi, sur la pelouse de Manchester City (2-1).
A l’Etihad Stadium, les Parisiens avaient besoin impérativement d’une victoire pour repasser devant leurs adversaires et retrouver la tête de leur poule avant l’ultime journée. Et ils ne sont pas passés loin du coup parfait dans le nord de l’Angleterre. Comme au match aller au Parc des Princes (2-0).
Après une première période, où ils ont été dominés et ont terriblement souffert, ils sont parvenus à surprendre les Citizens et à ouvrir le score peu dès le retour des vestiaires. Sur un centre de Lionel Messi, Kylian Mbappé a hérité du ballon qu’il a glissé entre les jambes d’Ederson (50e). Mais si les coéquipiers de Marquinhos ont réussi tant bien que mal à tenir pendant les 45 premières minutes, ils ont fini par craquer, presque logiquement, sous les assauts incessants de City.
C’est d’abord Ryan Sterling, à l’affût, qui a remis les deux équipes à égalité (63e) avant que Gabriel Jesus, entré en jeu quelques minutes plus tôt, n’offre le succès à son équipe (76e) sur deux actions quasiment similaires, alors que Neymar a eu l’opportunité de redonner l’avantage à Paris quelques instants auparavant mais il n'a pas trouvé le cadre (74e). Au grand dam du vice-champion de France et de ses supporters.
Cette défaite pourrait en effet avoir une grande incidence sur la suite du parcours des Parisiens, qualifiés grâce à la déroute de Bruges contre Leipzig (0-5). Car ils seront assurés d’hériter d’un club ayant terminé en tête de sa poule lors du tirage au sort (13 décembre). Et les potentiels adversaires, Liverpool ou le Bayern Munich pour ne citer qu’eux, ont de quoi faire frémir.
«On s’en moque un peu parce que le plus important c’était de se qualifier. Des fois, on est qualifié comme premier et on affronte des équipes qui sont costauds, des fois il y a des premiers qui le sont moins…», a néanmoins confié Marquinhos au coup de sifflet final. Avant d’y penser, le capitaine parisien et ses partenaires devront relever la tête dans quinze jours lors de la venue de Bruges, même si la rencontre comptera pour du beurre. Et surtout élever sensiblement leur niveau de jeu, car, depuis le début de la compétition, où ils n'ont pas gagné à l'extérieur et ont décroché deux succès poussifs, ils sont loin d'avoir donné l'impression d'être un prétendant au sacre en mai prochain.