Dimitri Payet était au centre d’entraînement de l’OM, ce lundi, au lendemain du jet de bouteille qui l'a touché en pleine tête à Lyon. S’il n’a pas participé à l’entraînement avec ses coéquipiers, il s’est entretenu, en début d’après-midi, avec deux policiers venus recueillir sa plainte.
Moins de 24 heures après l’incident au Groupama Stadium, qui a entraîné l’interruption définitive de la rencontre entre Lyon et Marseille, le milieu de terrain marseillais était toujours très marqué. Il était d’autant plus affecté qu’il avait déjà été la cible d’un jet de bouteille au mois d’août à Nice. Il a néanmoins pris le temps d’expliquer ce qu’il s’est passé, alors qu’il s’apprêtait à frapper un corner après seulement quelques minutes de jeu.
«Nous venions de commencer la rencontre lorsque j’ai reçu une bouteille d’eau en plastique pleine au niveau du crâne et plus précisément au niveau de l’oreille gauche. J’ai ressenti immédiatement une vive douleur et je suis tombé au sol», a-t-il indiqué à la police, selon L’Equipe.
Sous l’impact du choc, l’international tricolore est resté pendant plusieurs minutes allongé sur la pelouse, où il a rapidement été pris en charge par le staff médical marseillais. «J’ai été sonné mais je ne suis pas tombé dans les pommes. Je ne sais pas d’où la bouteille est venue. Je n’ai pas vu l’auteur des faits. Je suis resté plusieurs minutes au sol, la douleur était intense», a ajouté Payet.
Après s’être relevé, il a immédiatement regagné le vestiaire avec le reste de ses coéquipiers complétement «choqué». «Au retour dans le vestiaire, j’ai réalisé ce qu’il m'était arrivé. J’étais choqué, seul, sur la table de soins», a-t-il confié. Et il était dans «l’incapacité totale de reprendre la rencontre». Surtout que ce n’était pas la première fois qu’il était «victime de ce genre de faits».
Face à ces événements, il a avoué avoir «maintenant peur des corners lorsque je joue à l’extérieur». Il a ensuite annoncé déposer plainte contre son agresseur présumé. Ce dernier sera jugé dès ce mardi en comparution immédiate devant le tribunal judicaire de Lyon.