Ce jeudi, le tribunal correctionnel de Nice a rendu son délibéré dans l’affaire du supporter niçois qui avait tenté de porter un coup de pied à Dimitri Payet lors du match OGCN-OM, interrompu par l’envahissement du terrain et des échauffourées le 22 août, à l’Allianz Riviera. Le prévenu, qui risquait la prison ferme, a finalement écopé de 12 mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de stade.
Un an d'emprisonnement dont six mois avec sursis avaient été requis contre le supporter de l'OGC Nice auteur d'un coup de pied vers Dimitri Payet lors des incidents ayant provoqué l'arrêt définitif du match de Ligue 1 de football contre l'OM fin août.
Le 22 septembre, un an d’emprisonnement dont six mois avec sursis et cinq ans d’interdiction de stade ont été requis contre Tony Calzoni, abonné depuis cinq ans à la Populaire sud, une association de supporters. Cet intérimaire de 28 ans, qui devait passer en comparution immédiate le 25 août devant le tribunal de Nice, avait demandé un délai pour préparer sa défense. Il a été placé sous contrôle judiciaire et pointe deux fois par semaine au commissariat de Mandelieu-la-Napoule, où il réside et travaille.
Pour Me Benjamin Taïeb, son client n’avait «pas du tout le profil d’un hooligan» : «Il a honte de son geste» et est «dans une attitude de repentir», estimant les réquisitions «disproportionnées».
Le match Nice-OM, comptant pour la troisième journée de L1, avait attiré plus de 32.000 spectateurs à l'Allianz Riviera, presque rempli. La rencontre a été définitivement interrompue à la 78e minute, après que le meneur de jeu marseillais, Dimitri Payet, qui s'apprêtait à tirer un corner, a été la cible des ultras niçois. Touché au dos par une bouteille d'eau en plastique, Payet a renvoyé le projectile vers le public.
Des dizaines de supporters niçois ont alors envahi la pelouse, provoquant une bagarre générale entre supporters, joueurs des deux équipes et membres de l'encadrement des deux clubs. Nice menait 1 à 0 au moment où ces incidents graves ont éclaté.
Après plus d'une heure et demie d'interruption, la rencontre a été définitivement arrêtée quand l'arbitre a mis le ballon au poteau de corner, a sifflé et constaté l'absence des Marseillais.