Des petits secrets révélés. Dans le documentaire de Canal+ intitulé «Montpellier Héros, une saison au cœur du MHSC», le kiné héraultais a dévoilé avoir mis en place un «petit code» avec ses joueurs pour connaître la gravité d'une blessure pendant un match et ainsi mettre la pression sur les arbitres.
Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ? Kiné de la formation montpelliéraine, Olivier Megel ne s’est en tout cas pas caché d’avoir une technique avec les joueurs du MHSC pour gérer les blessures et connaître leur gravité pour pouvoir influer sur les décisions arbitrales. «Si le joueur me dit le petit mot que l’on connaît - on a un petit code - je sais que ce n’est pas grave. C’est un mot du sud», confie-t-il dans le documentaire.
"On a petit code..."
Ou comment forcer le destin quand un joueur subit un tacle un peu trop appuyé
Montpellier Héros, une saison au coeur du MHSC, disponible sur CANAL+ https://t.co/e68VyzhfE8 pic.twitter.com/HbxnnjoZrG— Canal Football Club (@CanalFootClub) November 6, 2021
Ce fameux mot est «Y a tchi», et il a été parfaitement été utilisé le 10 avril dernier lors de la venue de Marseille au stade de La Mosson. A l’heure de jeu, alors que les deux équipes étaient à égalité (2-2), Junior Sambia a été victime d’une faute grossière de Duje Caleta Car. Olivier Megel s’est alors immédiatement précipité vers le défenseur montpelliérain, allongé sur le bord du terrain, pour prendre de ses nouvelles et prendre connaissance de son état physique.
«Reste par terre, ‘Y a tchi ?’, ça s’est tordu ou c’est un coup», a questionné le kiné. Avant de clairement mettre la pression sur l’arbitre. «Il le touche pas, il le tue ! Il le tue !», a-t-il lancé à destination de l'officiel. Il est ensuite revenu aux nouvelles de son joueur, loin d’être gravement touché. «Y a tchi ? C’est bon. Allez fais semblant… Fais un peu semblant, fais des appuis», lui a-t-il conseillé.
Cela semble avoir porté ses fruits, puisque le Marseillais a été expulsé par Jérôme Brisard. Junior Sambia a lui pu reprendre sa place sur le terrain avant d’être remplacé par Arnaud Souquet à dix minutes du coup de sifflet final. Et si Lucas Perrin avait réussi à redonner l’avantage à l’OM, Montpellier en supériorité numérique était parvenu à égaliser dans les arrêts de jeu grâce à Gaetan Laborde (93e).