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Lucie Bertaud, avant Hexagone MMA 2 : «Koh Lanta ? L’occasion de parler de ma discipline»

Lucie Bertaud n'a plus combattu depuis près d'un an. [Droits réservés]

Finaliste de la dernière saison de Koh Lanta, Lucie Bertaud sera à l’affiche d’Hexagone MMA 2, samedi soir au Zénith de Paris. De retour dans l’octogone, elle compte bien reprendre sa marche en avant dans la discipline.

Lors de cette soirée qui verra Karl Amoussou tenter de devenir le premier champion des -77kg de l’organisation française face au Brésilien André Ricardo, Lucie Bertaud sera opposée à la Vénézuélienne Karla Benitez, une combattante de 42 ans.

C’est votre grand retour dans l’octogone. Vous êtes impatiente ?

C’est un vrai plaisir de pouvoir retrouver la compétition après autant de temps à attendre. ​Je serais en co-main event, dans un combat contre une Vénézuélienne, très expérimentée. Elle a un profil assez similaire au mien. C’est un combat de reprise après un an d’inactivité. Entre la pandémie et Koh Lanta, je n’ai pas pu être active et Hexagone MMA m’a proposé cette opportunité. Donc je l'ai saisie.

Ce combat va se faire une nouvelle fois à domicile, c’est aussi une chose importante pour vous ?

J’ai un peu l’impression d’être en tournée. Mon dernier combat, c’était à Bercy (Bellator en 2020) et là, je combats au Zénith. Après j’aurais peut-être l’Olympia qui sait ? Plus sérieusement, combattre à domicile c’est toujours agréable. Nous les combattants de MMA, on a eu l’habitude de combattre à l’étranger mais désormais on a le droit en France, donc c’est une très bonne chose pour nous mais aussi pour le public qui est toujours très présent. Et l’avantage que l’on a, c’est que l’on combat pour une organisation française désormais. Ça aussi, c’est top.

Où en êtes-vous physiquement ?

Je ne pense pas encore être à 100% de mes capacités. J’ai besoin de me tester pour voir où j’en suis parce qu’à l’entraînement, je n’ai pas l’impression d’avoir retrouvé mon niveau. Ce combat, c’est un bon test pour la suite.

Ce manque de niveau, c’est à cause de Koh Lanta ?

Le problème, c’est que dans ce type d’aventure, vous êtes mis à mal en condition de survie, votre système immunitaire souffre. Quand je suis revenue, je me suis sentie très fragilisée et j’ai eu du mal à retrouver ma condition physique, j’ai perdu beaucoup de muscle. J’ai eu besoin d’au moins six mois pour retrouver des sensations.

Justement, revenons sur l’émission. Vous avez été finaliste mais vous n’avez malheureusement pas brillé lors des épreuves sportives comme vous l’auriez sûrement voulu.

Mon savoir-faire dans les sports de combat ne m’a pas servi à Koh Lanta, c’est une évidence. Mais la dimension psychologique, en revanche oui. Lorsque l’on est combattante, on doit avoir une force mentale incroyable. Une personne qui n’est pas habituée à vivre la solitude sociale et repousser ses limites physiques et mentales aura du mal. Je sais que beaucoup m’ont critiqué mais Koh Lanta, ça été l’occasion de parler du MMA. Je suis arrivée avec mon drapeau de combattante et j’ai pu en faire parler. Donc c’est aussi une bonne chose.

Est-ce que l’étiquette de finaliste Koh Lanta est une pression en plus sportivement et médiatiquement ?

Non, je ne le ressens pas franchement comme ça. Alors oui, évidemment, on me présente désormais comme la finaliste de KohLanta pour ce retour dans les cages, mais personnellement je ne ressens pas plus de pression qu’avant.

Hexagone MMA 2, samedi 30 octobre, au Zénith de Paris

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