A l’affiche d’Hexagone MMA 2, qui aura lieu samedi 30 octobre au Zénith de Paris, Karl Amoussou s’est confié à CNEWS sur son plaisir de combattre à domicile et d’avoir toujours le feu qui l’anime à 36 ans.
Opposé au Brésilien André Santos, le combattant tricolore, fort de son expérience (29 victoires), va tenter de décrocher le titre de champion du monde de l’organisation française lors d’une soirée qui verra également le retour dans les octogones de Lucie Bertaud, récemment finaliste de l’émission Koh Lanta.
Disputer une ceinture mondiale en France, qu’est-ce que cela représente ?
C’est toujours particulier. On a le soutien de la famille, des amis, des supporters. Il y a un peu de pression car on ne veut pas décevoir les gens. C’est vrai qu’habituellement, c’est souvent des combats à l’étranger donc le public n’est pas avec moi, mais là c’est agréable. C’est génial de combattre à la maison et d’être porté par le public. Ça donne beaucoup de force.
Quel va être le «game plan» ?
Je n’ai pas forcément l’envie de faire un combat de 10 minutes. Et je ne suis pas réputé pour être un combattant qui reste longtemps dans la cage. Sur mes 9 dernières victoires, il y en a 8 au premier round. On sait comment ça se passe avec moi. Après, cela ne veut pas dire que ça se passera comme ça lors du prochain combat. J’ai un style qui est en perpétuelle évolution et j’apporte toujours de la nouveauté.
Le MMA donne l’impression d’offrir une seconde jeunesse aux combattants…
Le MMA, c’est un sport qui regroupe trois grosses disciplines : la boxe, la lutte au sol et le judo. Pour tout combattant, le but, c’est d’être le plus complet dans toutes ces disciplines pour justement être le meilleur. C’est un peu comme dans Tekken, plus tu avances dans le jeu plus tu prends des points d’expérience. En MMA, plus la carrière avance, plus on gagne dans chaque domaine. Le but, c’est vraiment d’être excellent pour tout. J’ai évolué sur plein de choses.
Comme quoi ?
Je suis un acharné de travail. Je suis arrivé il y a quinze ans du judo, je ne savais pas boxer. On me mettait un coup de poing, je me mettais en boule. Aujourd’hui, la plupart de mes combats, je les gagne en boxant. C’est ça qui est beau dans ce sport. L’envie de se dépasser et d’être le meilleur partout.
Qu’est-ce qui vous anime malgré les années qui passent ?
L’envie de me dépasser, et d'aller chercher la ceinture Hexagone. Je veux ramener cette ceinture pour ma femme et ma fille. J'ai toujours fonctionné avec l'envie. Mon style, ma façon d’être, a toujours été d'avancer et de me donner les moyens d'y parvenir. J’ai connu des galères et j’ai toujours avancé.