Une détermination sans faille. Sacrée aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, Estelle Mossely a affiché son envie de participer aux JO de Paris en 2024 pour décrocher une deuxième médaille d’or.
Confrontée à «de grands problèmes de gouvernance», selon Thomas Bach, la boxe, tout comme l’haltérophilie, n’est pas assurée d’être présente lors de l'Olympiade organisée dans la capitale française. «Nous prendrons une décision le plus tôt possible dans l'intérêt des athlètes», a affirmé le président du CIO sur France Info. Et Estelle Mossely sera bien évidemment très attentive à ces annonces. Car la Française entend être présente sur le ring dans un peu plus de deux ans.
«Cela serait une immense fierté de représenter à nouveau mon pays lors d’une grosse compétition», a confié sur France Info, mercredi soir, la championne tricolore, qui s’est «posée longtemps des questions» avant de se décider. «Est-ce ça vaut le coup ou non, est-ce que je vais le regretter, est-ce que je vais retrouver l’envie ou non», s’était-elle demandée.
Mais le fait que ces Jeux soient organisés à Paris a fait pencher la balance. «L’envie revient et se dire que c’est chez soi, ça a fait basculer, et m’a fait dire qu’il fallait que je le fasse. Peut-être qu’après cela j’arrêterai, qui sait», a-t-elle indiqué. Et aujourd’hui âgée de 29 ans et mère de deux enfants, la compagne de Tony Yoka ne compte pas faire de la figuration. «Pour les trois prochaines années qui arrivent, mon objectif est les Jeux olympiques, c’est le doublé olympique. Les JO oui, mais je vise l’or, je ne vise que l’or», a-t-elle martelé. Un message qui a le mérite d’être très clair.