Elle fait son grand retour. Annulée l’année dernière, en raison de la crise sanitaire, puis reportée de six mois, la mythique classique Paris-Roubaix se tient, ce dimanche 3 octobre, entre Compiègne et l’arrivée à Roubaix. Et pour cette 118e édition, l’enveloppe des primes est de 91.000 euros, avec près d’un tiers pour le vainqueur.
L’«enfer du Nord», le surnom de cette course, n’a pas volé son surnom. Ses multiples secteurs pavés et ses nombreuses difficultés, avec notamment la célèbre Trouée d’Arenberg, ont construit sa légende. Mais aussi celle de ses lauréats, qui sont parvenus à dompter la «Reine des Classiques». Ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Et cette année, l’heureux gagnant, qui parviendra à braver la pluie, le froid et tous les pièges, empochera la somme de 30.000 euros, contre 22.000 euros pour son dauphin et 15.000 euros pour le troisième.
A titre de comparaison, c’est près de 20 fois plus que la lauréate chez les femmes. La Britannique Elizabeth Deignan, qui a remporté, ce samedi, la première édition de Paris-Roubaix au féminin, a dû se contenter de 1.535 euros. Marianne Vos, qui a terminé à la 2e place, a elle perçu 1.135 euros et Elisa Longo Borghini, 3e à l’arrivée, a eu le droit à seulement 760 euros.
Dotation totale
Vainqueur : 30.000 euros
2e : 22.000 euros
3e : 15.000 euros
4e : 7.500 euros
5e : 3.200 euros
6e : 1.700 euros
7e : 1.500 euros
8e : 1.300 euros
9e : 1.200 euros
10e : 1.100 euros