En direct
A suivre

Juhann Bégarin : «Je veux m’améliorer et devenir le meilleur pour rejoindre la NBA»

Juhann Begarin a été drafté par Boston en NBA. [Stephen R. Sylvanie-USA TODAY Sports/Sipa USA By Icon Sport]

Il espérait rejoindre la NBA cette saison. Drafté en 45e position par les Celtics de Boston, Juhann Begarin va devoir rester une année de plus avec le Paris Basket, au sein duquel il va découvrir la Betclic Élite. Le jeune Guadeloupéen s’est confié sur ses grandes ambitions.

Après une Summer League plus qu’encourageante avec les Celtics, la franchise du Massachussetts a décidé de laisser son choix de draft s’aguerrir une saison de plus dans le championnat français.

Lors du Media Day de la LNB organisé en marge de l’ouverture de la saison de Betclic Elite, Juhann Begarin est revenu sur cette décision des Celtics, son envie de s’améliorer et de revenir plus fort dans la Grande Ligue, et pourquoi pas d'effectuer ses débuts en Bleu sous la direction de Vincent Collet.  

Le chemin de cet ambitieux parcours passe dès ce vendredi soir (20h30) par Dijon, où le Paris Basket se rend dans le cadre de la première journée du championnat de France.

Vous avez été drafté par Boston mais n’avez pas été conservé pour intégrer le roster cette saison. Est-ce une déception ?

Il y a toujours un peu de déception car mon objectif premier était vraiment de jouer dès cette saison en NBA. Mais ça me laisse une année supplémentaire pour me préparer. Je sais que j’ai été drafté donc, entre guillemets, ma place est là. Les Celtics ont misé sur moi et ils pensent que j’ai le potentiel pour devenir un grand joueur donc ça enlève une certaine pression dans le sens où l’objectif premier a été atteint : j’ai été drafté. Je dois donc m’améliorer pour que mon retour (à Boston) l’année prochaine se passe dans les meilleures conditions possibles.

Les Celtics comptent-ils garder un œil sur vos performances ?

Oui j’ai des contacts avec eux. Ils sont déjà venus me voir, lors du Paris European Games (tournoi amical avec l’ASVEL, Berlin et Milan) et je discute régulièrement avec certaines personnes de la franchise. Ils prennent de mes nouvelles et m’indiquent la ligne à suivre.

Vous êtes le seul français drafté cette année. Pouvez-vous nous raconter comment s’est déroulé ce jour spécial et comment vous l’avez vécu ?

Avec mes parents et mon frère on a regardé la draft à la télé, jusqu’à ce qu’ils appellent mon nom. Quand c’est arrivé, j’étais très heureux, c’était une satisfaction. Je me suis dit que tout le travail fait jusqu’à maintenant n’était pas inutile. Ça a été le début de grandes choses pour moi. Mais ce n’est que le début. Il y a encore beaucoup de travail derrière pour aller jouer en NBA. Malheureusement, je ne suis pas resté avec Boston, donc j’ai encore une saison pour m’améliorer et devenir le meilleur pour les rejoindre.  

Sur quels aspects devez-vous travailler pour réaliser votre rêve de jouer en NBA ?

Je dois travailler sur tout. L’objectif étant la NBA, qui est l’élite du basket, le meilleur niveau que l’on puisse atteindre. On n’est donc jamais au bout du travail car il faut toujours progresser. Même dans les aspects où je suis déjà bon, je dois progresser et tes points faibles doivent devenir des points forts pour atteindre le meilleur niveau possible.

Pour poursuivre votre progression, vous êtes revenus au Paris Basket, club avec lequel vous évoluiez en Pro B l’an dernier. Etait-ce logique d’y revenir ?

Pour moi, c’était évident car c’est le club qui m’a fait commencer et m’a aidé à atteindre mes objectifs. D’autant plus qu’on est monté en Betclic Elite, c’est donc un nouveau challenge. L’objectif sera d’abord d’apporter le maximum à cette équipe que je connais déjà bien car il reste beaucoup de joueurs de l’an dernier. Le but de l’équipe est d’aller le plus loin possible et de travailler pour être parmi les meilleurs.

Pour atteindre ces objectifs, vous pouvez notamment compter sur la recrue phare du Paris Basket, l’ancien joueur de NBA Kyle O’Quinn. Comment se déroule son adaptation ?

On pourrait s’attendre à ce que ce soit un joueur NBA qui vient se la péter et qui ne s’occupe de personne, qui reste dans son coin. Et bien, pas du tout ! Il est taquin, rigole et fait l’effort de parler en français avec le peu de vocabulaire en sa possession. Il encourage et donne des conseils. Je pense que ça va être un vrai plus pour nous cette année. Il va ramener son expérience. Pour l’instant, il n’est pas au meilleur de sa forme. Il va prendre le rythme petit à petit et apprendre à nous connaître. En plus de sa bonne attitude et mentalité, ça va beaucoup nous aider cette saison.

Avec l’absence de nombreux joueurs pour les fenêtres de qualifications pour les Mondiaux, vous pourriez faire votre apparition avec les Bleus de Vincent Collet. Est-ce un objectif ?

Oui, ça peut être un objectif de participer à ces fenêtres car ça peut me permettre de me montrer aux yeux de l’équipe de France. Sans les joueurs de l’Euroligue et de la NBA, ça laisse de la place à plus de joueurs. Après, l’objectif final est d’être parmi ces joueurs (ceux qui sont absents, les titulaires). Très vite, j’aimerais bien intégrer l’équipe de France pour les prochaines échéances.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités