Tombeur de l’Allemand Alexandre Zverev (4e) en demi-finale, le Serbe de 34 ans tentera ce dimanche de gagner la finale de l’US Open face au Russe Daniil Medvedev (2e) et ainsi remporter le premier Grand Chelem calendaire depuis Rod Laver en 1969.
C’est l’une de ses plus belles saisons. Après avoir remporté l’Open d’Australie, Roland Garros et Wimbledon, «Djoko» n’est plus qu’à un match de l’Histoire. S’il sort vainqueur de la finale de l’US Open ce dimanche 12 septembre à New York, le joueur Serbe réalisera le Grand Chelem, un exploit jamais atteint par ses rivaux Roger Federer et Rafael Nadal.
En effet, le dernier à avoir réalisé cette performance est l’Australien Rod Laver en 1969. Âgé aujourd’hui de 83 ans, il a confié au New York Times «se sentir heureux à l’idée qu’un nouveau joueur le rejoigne dans la légende, lui et Donald Budge», premier homme à avoir réussi le Grand Chelem en 1938. Car oui, pour l’heure, ils ne sont que deux.
«Je vais jouer ce match comme si c’était le dernier de ma carrière»
Il l’a promis, ce match, il va le jouer avec son cœur, son âme et sa tête. Mais ça ne sera pas une mince affaire.
«Nole» sera opposé à Medvedev qui réalise jusqu’ici un très joli tournoi. Le Russe, tout aussi combattif, a de l’énergie. Facilement qualifié en finale de l’US Open, en battant le Canadien Félix Auger-Aliassime (15e), le numéro 2 mondial n’a passé en moyenne que deux heures par match sur le court.
Prêt à stopper Djokovic dans sa folle course, Medvedev aura, toutefois, sans doute en tête la dernière finale de l’Open d’Australie où il s’était incliné en seulement trois sets face au géant Serbe.
Novak Djokovic, qui a déjà égalé le record de Federer et Nadal de ving titres du Grand Chelem, est donc bien parti pour devenir ce dimanche le plus grand joueur de tous les temps.