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Jeux paralympiques : quels sont les dix handicaps reconnus par l'organisation ?

Stéphane Houdet, porte-drapeau français et vice-champion olympique de tennis en fauteuil en 2012.[ELSA / Getty images via AFP]

A une semaine de la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques, prévue le 24 août, CNEWS vous présente les dix handicaps reconnus par le comité d'organisation.

La perte de puissance musculaire 

Ce handicap renvoie à l'incapacité de bouger un muscle correctement. Il peut concerner un muscle en particulier, ou plusieurs. Les causes sont multiples, mais l'une des plus connues est la poliomyélite : une maladie très contagieuse qui s'attaque au système nerveux et entraîne des paralysies irréversibles. Dans les cas les plus graves, les personnes atteintes de la poliomyélite peuvent perdre l'usage de leurs jambes. 

La perte de mobilité articulaire 

Les personnes atteintes de ce handicap ont de grosses difficultés à faire bouger leurs articulations. Ce handicap peut être dû à un problème de santé, ou à un traumatisme. 

L'atteinte d'un membre

Cette catégorie concerne les personnes à qui il manque un os ou une articulation. Ce handicap peut apparaître dès la naissance, après une maladie ou un traumatisme. 

La différence de longueur de jambes 

La différence de longueur de jambes est en général due à un problème de croissance, mais elle peut aussi survenir après un accident. Dans la plupart des sports paralympiques, les deux jambes doivent avoir au minimum 7cm d'écart. 

la Taille réduite 

Les Jeux Paralympiques sont ouverts aux personnes de taille réduite. Certains sports imposent une taille maximum, par exemple l'athlétisme : il faut mesurer au maximum 1m45 chez les hommes et 1m37 chez les femmes. 

L'hypertonie 

Sous ce nom très savant se cache l'augmentation du tonus musculaire. Concrètement : les muscles sont trop tendus et contractés, et ont des difficultés à s'étirer. Ce phénomène peut provoquer des douleurs, des spasmes musculaires, voire une paralysie de certains membres. 

L'hypertonie est souvent une conséquence d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Elle peut aussi apparaître après un traumatisme crânien, ou à cause d'une sclérose en plaques, une maladie chronique qui s'attaque au système nerveux. 

L'ataxie 

Les personnes atteintes d'ataxie ont du mal à coordonner leurs mouvements et à garder l'équilibre. Ce handicap est d'origine neurologique : il peut se déclarer après un AVC, une sclérose en plaques, ou encore une tumeur cérébrale. L'ataxie peut également se présenter dès la naissance. 

L'athétose 

L'athétose se caractérise par un flux de mouvements lents, de grande amplitude, souvent au niveau de la tête et du cou. Ces mouvements ne sont pas du tout contrôlés par le patient. Lorsqu'il est fatigué ou éprouve des émotions fortes, ses gestes s'accentuent.

Comme pour l'ataxie, l'origine est neurologique : le handicap peut donc se déclarer après un AVC par exemple. 

La déficience visuelle 

Cette catégorie concerne les athlètes malvoyants. «Le handicap visuel minimum accepté est de 1/10ème du meilleur oeil après correction, ou un champ visuel réduit à 20°C maximum», précise France Paralympique.

La déficience intellectuelle 

La déficience intellectuelle renvoie à une limitation des capacités d'adaptation, des aptitudes sociales ou conceptuelles. Elle est la catégorie qui concerne le moins d'athlètes : sur les 138 qui composent la délégation française, seuls 6 sont atteints de déficience intellectuelle. Cette ultra-minorité est en fait due à la précision des critères de sélection, qui n'acceptent que les personnes dont la déficience s'est déclarée avant 18 ans et présentant un QI inférieur à 70. 

Les critères avaient été durcis après le scandale des Jeux Paralympiques de Sydney en 2000, où l'Espagne avait fait jouer de faux déficients mentaux lors de l'épreuve de basket.

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