Une nouvelle médaille pour la délégation française, et elle est en or. Ce lundi 2 août, Jean Quiquampoix a été sacré champion olympique de pistolet à 25 m tir rapide.
La finale l'a opposé à l'élite de la discipline : l'Allemand Christian Reitz d'abord, champion olympique en titre qui avait battu le Français en finale en 2016, et premier au classement mondial. Mais aussi le Cubain Leuris Pupo, champion olympique 2012, et le Chinois Yuehong Li, 3e en 2016.
Le Français Jean Quiquampoix monte sur la plus haute marche du podium et offre la 6e Marseillaise à la France après son titre en tir au pistolet.#Tokyo2020 #JeuxOlympiques
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Au final, Pupo a terminé lointain 2e (29 points), à cinq points derrière le Français (34). Li a fini à la 3e place, et Reitz à la 5e. Jean Quiquampoix offre ainsi sa 22e médaille à la France, la 6e en or, et fait mieux qu'en 2016, à Rio, où il avait remporté l'argent.
«Ce matin en me levant j'avais confiance en moi, je n'ai rien changé à ce que je fais d'habitude, raconte le tireur français. Même si la deuxième partie (des qualifs) a été un peu difficile, je me suis reconfiguré pour la finale, et là je ne voulais rien lâcher.»
Réputé pour son calme olympien face à la pression, le Français a gagné en expérience depuis 2016, notamment en terminant premier des deux derniers rendez-vous internationaux avant Tokyo. A savoir un championnat d'Europe et une Coupe du monde, qui se sont tous deux tenus en Croatie, en juin.
Depuis Rio, Jean Quiquampoix estime avoir tiré «300.000 cartouches, à la louche. Ca fait à peu près 400 cartouches par jour, 4 heures de tir» quotidiennes. Une assiduité que le champion olympique compte maintenir pour atteindre son nouvel objectif : Paris 2024. «Ca arrive dans trois ans, donc il va falloir rapidement revenir au travail, continuer à progresser, à travailler, pour ne pas s'endormir sur cette médaille», lâche-t-il.