Le PSG, gonflé à bloc après ses prestations aux tours précédents, reçoit Manchester City mercredi soir en demi-finale aller de Ligue des champions avec l’envie de prendre une option avant le retour.
Après le FC Barcelone en huitièmes et le Bayern Munich en quarts, Manchester City en demies ? La mission que ce sont donnés les hommes de Mauricio Pochettino, qui rêvent secrètement de soulever la C1 fin mai à Istanbul après leur revers en finale contre le Bayern Munich l’été dernier, se poursuit donc contre une ancienne connaissance.
Et comme les Catalans et les Bavarois, le PSG voudra se venger des Citizens qui les avaient éliminés en quarts de finale de Ligue des champions en 2016 après un retour resté dans les esprits avec un choix tactique de Laurent Blanc (le fameux 3-5-2). Et il faut dire que Paris aura les arguments face au leader de Premier League qui vient de remporter la League cup.
En effet, si Manchester City faisait figure d’ogre par le passé, le rapport de force semble s’être inversé depuis l’an dernier et le «Final 8» de Lisbonne. Une énième fois, les hommes de Pep Guardiola ne sont pas parvenus à aller au bout alors que dans le même temps, Paris atteignait la finale de l’épreuve.
Et pour une fois, du côté parisien, tout semble aller parfaitement. Les blessés sont de retour, Marquinhos sera là, Marco Verratti aussi (Covid-19), Neymar est prêt à 100% alors que Kylian Mbappé est actuellement intouchable en atteste ses 6 buts lors des 7 derniers matchs de Paris. «Nous sommes calmes, confiants, préparés de la meilleure façon», a d’ailleurs confié Pochettino. De bon augure ?
Évidemment, rien n’est joué. Si Manchester City, emmené par le régional de l’étape, Riyad Mahrez, sera déterminé à faire un résultat au Parc des princes, les Parisiens devront surtout se montrer parfaits à domicile. Ce qui n’a pas forcément été le cas lors des matchs retours contre le Barça et le Bayern. Heureusement, le PSG avait brillamment fait le travail lors des matchs aller à l’extérieur. Mais cette fois, dans ce choc aux allures de géopolitique (Qatar contre Émirats Arabes Unis), il faudra être performant dès la première manche.