L’équipe de France a effectué un long périple jusqu’au Kazaskhtan pour son deuxième match des éliminatoires à la Coupe du monde 2022. Et les Bleus évolueront, ce dimanche, dans la capitale kazakhe désormais appelée Noursoultan (ou Nur-Sultan) et non plus Astana comme c’était le cas depuis 1998.
La ville a (re)changé de nom en mars 2019. Après la démission de son prédécesseur Noursoultan Nazarbaïev, qui est resté pendant près de 30 ans au pouvoir, le président Kassym-Jomart Tokaïev avait soumis la proposition de renommer la capitale en son nom pour lui rendre hommage.
Si elle a été validée par le Parlement, cette décision n’a pas fait l’unanimité dans le pays. Elle a entraîné des mouvements de protestations, réclamant également des élections libres.
Avant Noursoultan, la capitale du Kazakhstan avait déjà eu trois autres appellations : Akmolinsk (ou Akmola), Tselinograd (qui signifie «la ville des terres vierges»), et donc Astana, qui signifie littéralement «la capitale».
Ce changement n’a eu aucun impact sur l’équipe cycliste qui a conservé son nom (Astana-Premier Tech). Ni sur le club de football du FK Astana et son stade l’Astana Arena, où Hugo Lloris et ses coéquipiers seront très attendus après le match nul contre l’Ukraine (1-1).