Opération rachat. Après avoir été tenue en échec par l’Ukraine (1-1), l’équipe de France se déplace, ce dimanche, au Kazakhstan pour son deuxième match des éliminatoires à la Coupe du monde 2022. Une rencontre à suivre en direct à partir de 15h sur TF1.
Sur la route qui doit les mener au Qatar, pour défendre leur titre, les champions du monde ont déjà grillé un joker avec ces deux points perdus face à leur principal adversaire du groupe D. Cette contre-performance quelque peu inattendue contraint les Bleus à s’imposer à plus de 5 000 kilomètres de la France au risque de se compliquer la tâche et de voir les doutes faire les apparitions à moins de trois mois de l’Euro.
Au cœur d’une saison surchargée, les hommes de Didier Deschamps devront faire preuve de plus d’inspiration sur le plan offensif. Ce qui leur a cruellement fait défaut face aux Ukrainiens. Surtout que les Kazakhs risquent de proposer une opposition similaire avec une défense regroupée. «Les équipes dans notre groupe vont jouer de cette manière, on le sait. À nous de trouver des solutions sur le terrain. Ce n’est jamais facile de se retrouver face à des blocs bas, regroupés, des défenses à cinq. On s’attend à des matchs compliqués comme contre l’Ukraine», a indiqué Adrien Rabiot.
«Il faut en passer par là. On ne peut pas toujours bien jouer de la 1ère à la 90e minute et marquer quatre buts, mais face à des équipes comme l’Ukraine, le Kazakhstan et la Bosnie, ces matches sont surtout mentaux, plus que physiques», a ajouté le milieu de terrain tricolore, qui n’est pas inquiet pour la suite des événements. «Je ne pense pas qu’il y ait de quoi être énervé. On aurait voulu faire mieux, gagner ce match et entamer ces éliminatoires de la meilleure des façons, ça n’a pas été le cas. On a joué contre la meilleure équipe de ce groupe, sans faire offense aux autres. Il reste encore pas mal de rencontres. Je ne pense pas que ce soit la peine de paniquer pour l’instant», a déclaré le joueur de la Juventus.
Apparus également empruntés physiquement, les Bleus vont devoir récupérer pour aborder cette 2e rencontre dans les meilleures conditions. «On aura évidemment besoin de fraîcheur pour le match», a souligné Deschamps, qui devrait procéder à plusieurs changements dans son équipe de départ. «A partir du moment où je prends 26 joueurs, il n’y aura pas les mêmes 11 dimanche. Il y aura forcément une rotation importante car notre adversaire n'a pas joué et la Bosnie nous regardera à la télé avant de nous jouer», a-t-il assuré.
Peu importe alignée, les coéquipiers d’Hugo Lloris se doivent de rectifier le tir et de montrer un autre visage sur un terrain synthétique, une surface loin de faire l’unanimité, pour enfin lancer leur campagne avant un nouveau déplacement tout aussi périlleux trois jours plus tard en Bosnie.