L’Euro attendra. Avant de se projeter sur la compétition qui animera leur été, les Bleus vont devoir se focaliser sur le début de leur campagne de qualifications pour la Coupe du monde 2022 avec l’Ukraine, ce mercredi, comme premier adversaire.
Si elle est championne du monde en titre, l’équipe de France n’a pas en poche son billet pour le Qatar et va batailler pour le décrocher. Et sa mission commencera avec un marathon de trois matchs en huit jours, qui verra les hommes de Didier Deschamps recevoir les Ukrainiens au Stade de France avant deux déplacements au Kazakhstan (28 mars) puis en Bosnie-Herzégovine (31 mars).
Et ce premier rendez-vous apparait déjà presque décisif contre leur principal adversaire dans ce groupe D, qui comporte également la Finlande. «On a le premier match, c’est l’Ukraine, un adversaire direct, une très bonne équipe, on est focalisé sur celui-là, sans anticiper sur le deuxième ou troisième», a confié Didier Deschamps. «On a ce devoir de résultat, on connaît l’importance de bien démarrer des campagnes de qualification», a insisté, de son côté, Hugo Lloris.
Et les coéquipiers du gardien tricolore ne devront pas se fier à leur dernière confrontation en octobre dernier (victoire 7-1) lorsque la nation entraînée par Andreï Shevchenko s’était présentée avec une équipe fortement diminuée en raison de nombreux cas de Covid-19.
«Notre match amical ne reflétait pas la vraie différence de niveau qu’il y a entre les deux nations. Il y avait beaucoup d’absents en Ukraine lors de ce match, on a du respect pour eux», a déclaré Lloris. «Ils ont battu l’Espagne (1-0), ils ont fait de bonnes choses», a glissé pour sa part Deschamps en guise de mise en garde.
Une liste des 23 à affiner
Contrairement aux derniers rassemblements, le sélectionneur pourra compter sur l’ensemble de son groupe, avec aucune blessure ni test positif parmi les 26 joueurs convoqués. Il a donc l’embarras du choix pour composer son onze de départ pour cette rencontre. «Tous les joueurs sont disponibles. Avoir l’embarras du choix c’est bien», s’est félicité l’ancien capitaine des Bleus.
Il va néanmoins devoir gérer au mieux les corps usés par les cadences infernales d’un calendrier ultra-resserré au milieu d’une saison éreintante et rendue «anxiogène» par le contexte sanitaire. Surtout que les Bleus vont ensuite effectuer un peu plus de 10 000 kilomètres, pour rallier Astana puis Sarajevo, théâtres de leurs deux autres rencontres.
Mais son groupe élargi lui permettra de réaliser «une rotation sur ces trois matchs». Et elle servira à affiner la liste des 23 dans l’esprit du sélectionneur, qui devrait également profiter de cet ultime rassemblement pour déterminer un système de jeu et corriger les derniers détails en vue de l’Euro.
«Il y a des places à gagner pour l’Euro. Il y a aussi encore des choses à régler, sur le plan collectif, pour être au top à l’Euro», a souligné Hugo Lloris. En plus du résultat, ce sera tout l’enjeu de cette première rencontre face à l’Ukraine et des deux suivantes.
A la veille de France-Ukraine, @paulpogba évoque son amour du maillot bleu, le rassemblement de mars et adresse un message à tous les supporters #FiersdetreBleus pic.twitter.com/DmFRCVzrTL
— Equipe de France (@equipedefrance) March 23, 2021