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Ligue des champions : pourquoi le PSG ne va pas subir de «remontada»

Le PSG s’est largement imposé au match aller grâce à un triplé de Kylian Mbappé. Le PSG s’est largement imposé au match aller grâce à un triplé de Kylian Mbappé.[Icon Sport]

Le PSG a rendez-vous avec son destin. Quatre ans après la funeste soirée du 8 mars 2017, le club de la capitale va retrouver, ce mercredi, le FC Barcelone en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Et si la tragique élimination flottera au-dessus du Parc des Princes, Marquinhos et ses coéquipiers devraient cette fois éviter une nouvelle «remontada».

Le match retour au Parc des princes

En 2017, Paris avait déjà surclassé le Barça au match aller (4-0) mais au Parc des Princes, avant de sombrer au Camp Nou dans une soirée hors du commun (6-1). Cette saison, c’est l’inverse qui s’est produit. Le champion de France a largement dominé les Blaugrana dans l’antre catalan (1-4) et n’a désormais plus qu’à terminer le travail sur sa pelouse.

Et même si elle ne pourra pas compter sur le soutien de ses supporters, il parait inconcevable de voir la formation dirigée par Mauricio Pochettino encaisser au moins quatre buts dans l’antre de la Porte d’Auteuil. Surtout avec un Keylor Navas irréprochable dans la cage parisienne depuis son arrivée.

Deniz Aytekin ne sera pas l’arbitre

Les décisions, plus que litigieuses, de Deniz Aytekin avaient suscité la controverse au soir de l’élimination du PSG au Camp Nou. Elles continuent même de beaucoup faire parler. Que les supporters parisiens se rassurent, l’arbitre allemand, qui officie de moins en moins en niveau européen, ne sera pas au sifflet. La rencontre sera dirigée par Anthony Taylor.

Et le champion de France garde de bons souvenirs avec l’Anglais. Il a déjà arbitré le PSG en 8e de finale retour, la saison dernière, contre le Borussia Dortmund (2-0), puis en quarts de finale du Final 8 face à l’Atalanta Bergame (2-1). Anthony Taylor a également dirigé Paris en phase de poules contre le Shakhtar Donetsk en 2015 (2-0) et le Real Madrid en septembre 2019 (3-0). Quatre matches pour autant de victoires.

Neymar est désormais à Paris

Auteur notamment d’un doublé en fin de match, Neymar avait été le principal artisan de cette «remontada». Mais quelques mois plus tard, le Brésilien a rejoint les rangs du PSG, qui n’a pas hésité à payer le montant de sa clause libératoire (222 millions d’euros) pour s’attacher ses services, et il est désormais dans le camp d’en face. Reste à savoir s’il sera remis sur pied pour ce match retour.

Victime d’une lésion du long adducteur gauche, il y a un mois, le n°10 parisien avait manqué, à son grand désespoir, l’aller. Mais il a repris, ce week-end, l’entraînement collectif avec le reste de l’effectif et l’optimisme est de mise concernant sa présence dans le groupe. Mauricio Pochettino ne devrait néanmoins pas prendre le moindre risque et le laisser sur le banc des remplaçants au coup d’envoi.

Les joueurs ont tourné la page

Six joueurs ayant vécu la «remontada» sont toujours au club. Il s’agit du capitaine Marquinhos, aligné en défense centrale au côté de Thiago Silva, Layvin Kurzawa, titulaire sur le côté gauche de la défense, Marco Verratti présent dans l’entrejeu tout comme Julian Draxler, Angel Di Maria, entré peu avant l’heure de jeu à la place du Brésilien Lucas, et Presnel Kimpembe, resté sur le banc.

Quatre ans plus tard, ils ont tourné la page et les «nouveaux» ne veulent pas en entendre parler. «Vous nous saoulez avec la remontada. C’était avant, il y a des nouveaux joueurs, c’est totalement autre chose. Il n’y a pas de stress par rapport à ça», a lancé Abdou Diallo après la qualification en Coupe de France à Brest.

Un discours qui colle à celui tenu par son entraîneur. «Je suis ici depuis deux mois, mais je me suis aperçu qu’en France, il y avait une panique terrible à l’approche de certains matchs par rapport aux blessures ou à la préparation. On a un plan et on n’est pas conditionné par toutes ces choses-là. On a établi un plan à suivre», a indiqué Pochettino. Aucune place à la panique, c’est la sérénité qui prédomine.

Même Barcelone n’y croit pas

Dans la foulée de sa claque reçue au Parc des Princes en mars 2017, Barcelone avait donné rendez-vous au match retour. Cette fois, le club catalan et ses supporters semblent résigner avant de se rendre dans la capitale. «On va aller à Paris, voir si on peut remonter», a pourtant lancé dimanche soir Joan Laporta, de retour à la présidence du Barça. Mais il est l’un des seuls à y croire.

Alors que le Barça traverse une saison compliquée et agitée, avec notamment les velléités de départ affirmées de Lionel Messi et des prestations peu convaincantes comme à l’aller, le club catalan n’aborde pas la rencontre dans les meilleures conditions. Et ce n’est pas la petite «remontada» face à Séville, mercredi dernier, en demi-finale retour de Coupe d'Espagne (0-2, 3-0 a.p.) qui a mis du baume au cœur des Blaugrana.

«Un 2-0, ce n’est pas facile à remonter, mais c’est quand même plus facile à remonter. Un 4-1, c’est autre chose… En plus, ils ont une grande équipe. Pendant le match, on verra s’il y a une opportunité de passer. Sinon, il faudra l’accepter», a indiqué l’entraîneur Ronald Koeman. «Ça va être très compliqué… Mais bon, on ira faire un bon match et essayer de rivaliser», a concédé de son côté le défenseur Jordi Alba.

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