A une semaine de retrouver le PSG, en 8e de finale retour de la Ligue des champions, le FC Barcelone a réussi une première «remontada», ce mercredi, en demi-finale de la Coupe du Roi contre le FC Séville (3-0 a.p.). Mais Ronald Koeman ne croit pas à un exploit similaire face au champion de France.
Après avoir perdu en Andalousie (2-0), le club catalan a arraché son billet pour la finale au terme d’une soirée riche en émotions. D’une frappe en pleine lucarne, Ousmane Dembélé a montré la voie à ses coéquipiers. Mais ils ont dû attendre la dernière minute du temps additionnel pour décrocher la prolongation grâce à une tête de Gerard Piqué sur un centre d’Antoine Griezmann. Et la délivrance est finalement venue de Martin Braihwaite.
Ce retournement de situation peut s’apparenter à un message envoyé à Paris, large vainqueur à l'aller au Camp Nou (1-4), avant les retrouvailles ce mercredi 10 mars. Et les supporters, tout comme la presse catalane, se mettent à croire à un miracle comme il y a quatre ans. D’autant que le Barça a signé sur son terrain l’une de ses meilleures prestations de la saison.
«L’équipe méritait cette qualification, pour son travail, son honnêteté. On est plus agressifs, on a toujours créé des occasions, l’équipe s’est énormément améliorée. (…) On a dû faire un match complet, et en tant qu’entraîneur, je ne peux rien demander de plus à mes joueurs. On méritait de passer, de jouer la finale, pour avoir été la meilleure des deux équipes sur les deux matchs», s’est félicité Koeman.
Mais s’il a été satisfait de la performance de son équipe, l’entraîneur des Blaugrana a tenu à calmer les ardeurs, conscient que la tâche sera bien plus ardue face aux hommes de Mauricio Pochettino. «Un 2-0, c’est plus facile à remonter, même si ce n’est pas facile non plus. Un 4-1, c’est autre chose... En plus, ils ont une grande équipe. Pendant le match, on verra s’il y a une opportunité de passer. Sinon, il faudra l’accepter», a-t-il confié.
Et à la différence de la remontée face à Séville, ou celle réalisée il y a quatre ans, Barcelone ne disputera pas son match retour à domicile, mais dans l’antre des Parisiens déterminés à terminer le travail et ainsi tirer un trait sur la «remontada» de mars 2017.