L’entraînement a viré au drame. Connu et reconnu pour ses exploits plus spectaculaires les uns que les autres dans les airs, Vincent Reffet, surnommé «l’homme volant», est tragiquement décédé, ce mardi à Dubaï, à l’âge de 36 ans.
Les circonstances de l’accident, survenu sur la base Jetman, dans le désert en périphérie de la ville, font actuellement l’objet d’une enquête. «C’est avec une tristesse inimaginable que nous annonçons le décès du pilote Jetman, Vincent Reffet, qui est décédé ce matin, 17 novembre, lors d’un entraînement à Dubaï», a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’écurie Jetman Dubaï.
Ancien membre de l’équipe de France de parachutisme, «Vince» n’avait de cesse de multiplier prouesses. En 2016, il s’était notamment élancé de la plus haute tour du monde, la Burj Khalifa (828 m) à Dubaï, en volant à côté d’un A380 de la compagnie Emirates ou à côté de la Patrouille de France. L’année suivante, le Français était entré dans un avion en plein vol. Fin 2019, il avait traversé la célèbre Porte du Ciel, située dans le parc montagneux du Mont Tianmen dans le sud de la Chine et dotée d’une ouverture de 130 m de haut pour 30 m de large.
En début d’année, une vidéo de lui avait fait le buzz sur les réseaux sociaux. Equipé d’une aile en fibre de carbone propulsée par quatre mini moteurs à réaction, permettant d’atteindre des vitesses de 400 km/h, de planer, de changer de direction et d’effectuer des loopings, il apparaissait décollant du sol et s’envolant à 1.800 mètres d'altitude. Une première mondiale.