A la Red Bull Arena, la lutte promet d’être acharnée. Et elle s'annonce déjà pratiquement à la vie à la mort pour le PSG, condamné à ne pas perdre, ce mercredi, contre le RB Leipzig pour ne pas compromettre ses chances de qualification pour les 8es de finale de la Ligue des champions.
Pour ses retrouvailles avec le «taureau» allemand, deux mois et demi après sa demi-finale victorieuse à Lisbonne (3-0), Paris se présentera sans ses deux banderilles les plus tranchantes : Neymar et Kylian Mbappé. Touché aux ischio-jambiers, samedi dernier, à Nantes (0-3), le champion du monde tricolore a rejoint son compère brésilien à l’infirmerie, ainsi que Marco Verratti, Mauro Icardi et Julian Draxler, également rester dans la capitale.
Des absences qui pourraient être lourdes de conséquences dans un rendez-vous déjà crucial. Alors que les deux clubs sont à égalité, derrière Manchester United, avec trois points chacun, un revers mettrait les Parisiens dans une position très inconfortable et les obligerait quasiment à un sans-faute lors de la phase retour pour éviter une désillusion.
Mais ce n’est pas la première fois que le champion de France est privé de ses deux stars sur la scène européenne. La saison dernière, il avait entamé sa campagne sans eux en étrillant le Real Madrid au Parc des Princes (3-0) grâce notamment à un Angel Di Maria des grands soirs. Et l’Argentin devra prendre le relais et déployer ses ailes, comme il sait si souvent le faire dans ce genre de circonstances, pour guider les seins. Il sera épaulé dans sa tâche par Moïse Kean, auteur d’un doublé salvateur, la semaine dernière, contre le Basaksehir Istanbul (0-2) pour remettre le PSG sur de bons rails après la sortie de route face à Manchester United (1-2).
Même si Thomas Tuchel mise avant tout sur l’esprit d’équipe. «A nous de montrer qu’on est capable de combattre ensemble. Il n’y aura pas une clé, mais onze clés. Ce sera un travail d’équipe», a insisté l’entraîneur parisien.
Les coéquipiers de Marquinhos devront toutefois afficher un visage plus conquérant que celui entrevu depuis le début de la saison. Aussi bien en Coupe d’Europe qu’en championnat, ils peinent à produire du jeu et se montrer convaincants dans l’animation offensive. «Peut-être que nous ne jouons pas notre meilleur football actuellement. Mais nous gagnons, et c’est ce qui importe le plus dans le football sur le court terme», a résumé le capitaine parisien sur le site du club.
Lui et ses partenaires devront en faire une nouvelle démonstration face aux hommes de Julian Nagelsmann, assoiffés de revanche et qui connaissent un coup de mou après leur déroute subie face aux Red Devils (5-0) et la perte de la première place en Bundesliga en s’inclinant sur la pelouse du Borussia Mönchengladbach (1-0). «Nous avons tiré certaines leçons de la demi-finale. Il faut gagner le match pour simplement ne pas avoir cette pression au match retour contre Paris (le 24 novembre, nldr), mais plutôt pour la mettre de leur côté», a lancé le coach allemand. A Paris d’esquiver la charge du RB Leipzig et de porter une première estocade.