Le Racing 92 n’attend que ça. Après deux finales perdues (2016 et 2018), le club francilien, qui affronte les Anglais d’Exeter, samedi en finale de la Champions Cup, espère enfin coller son nom au palmarès européen.
Battus par les Saracens et le Leinster, c’est face à des novices à ce stade de la compétition que les Ciel et Blanc tenteront de s’imposer au Ashton Gate Stadium de Bristol. Et cette finale, les hommes de Laurent Travers, qui sont passés par toutes les émotions ces dernière semaines, l’attendent de pied ferme.
Après avoir éliminé Clermont et les Saracens, les Racingmen ont connu un «triste épisode» avec 9 cas positifs au Covid-19 il y a trois semaines. De quoi inquiéter dans les rangs du club avant ce grand évènement. Mais heureusement, mercredi soir, les derniers résultats des joueurs ont tous été négatifs. De quoi soulager et booster l’équipe qui s’était mise au vert du côté de Porto-Vecchio (Corse) pour préparer ce rendez-vous après son revers dimanche dernier en Top 14 face au Stade toulousain (24-30).
Reste qu’il faudra justement se méfier face à cette formation d’Exeter qui a créé la sensation en éliminant les Toulousains (28-18) en demi-finale et qui impressionne depuis la reprise des matchs en août. Les Chiefs n’ont d’ailleurs perdu que deux rencontres en douze matchs toutes compétitions confondues. Les Franciliens sont prévenus, pour se retrouver au sommet de l’Europe, il ne faudra surtout pas sous-estimer leurs adversaires.
«J’espère que ce sera la bonne, a confié Jacky Lorenzetti au Parisien. Nous sommes la seule équipe du Top 14 à avoir participé à toutes les phases finales depuis que nous avons retrouvé l’élite en 2009. Nous avons été champions de France à Barcelone (2016).» Le président du Racing 92 depuis 2006, qui a avoué avoir «manqué d’humilité» à son arrivée, est tout proche d’atteindre son but.