Neymar et le PSG ont de nouveau rendez-vous avec la commission de discipline. Et deux semaines après avoir écopé de deux matchs de suspension (plus avec sursis) pour un coup porté derrière la nuque d’Alvaro Gonzalez lors du classique, le Brésilien risque, ce mercredi, une lourde sanction. Tout comme le défenseur marseillais.
Provoqué par l’Espagnol, qu’il accuse de lui avoir proféré des insultes racistes, confirmés par des experts en lecture labiale, Neymar aurait répliqué avec des propos à caractère homophobe. Et à cela se serait ajouté des injures également racistes à l’encontre du Japonais Hiroki Sakaï.
Dans cette affaire, qui n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis la fin du Classique remporté par le club olympien (0-1) au terme d’une confrontation houleuse marquée par des échauffourées et cinq exclusions, chaque club affirme avoir en sa possession des images prouvant leurs accusations.
Neymar comme Alvaro, ainsi que les arbitres de la rencontre, devront s’expliquer et délivrer leur version des faits, en visioconférence, devant les membres de la commission, qui seront chargés ensuite de prononcer les éventuelles sanctions retenues.
Et elles pourraient être particulièrement sévères. Le règlement disciplinaire de la FFF prévoit dix matchs de suspension pour des «propos, geste et/ou attitude visant une personne en raison notamment de son idéologie, sa race, son appartenance ethnique, sa confession, sa nationalité, son apparence, son orientation sexuelle, son sexe ou son handicap». Elles pourraient être suivies de sanctions disciplinaires de la part de leur club respectif.
Si cette suspension venait à être confirmée, le PSG, déjà privé d’Angel Di Maria, suspendu quatre matchs pour son crachat sur Alvaro durant ce même match, et l’OM devront se passer de leurs joueurs en championnat jusqu’à fin décembre.