Contrairement à tous ses coéquipiers, Lionel Messi n’était pas présent dimanche pour la journée de tests contre le Covid-19 organisé par le FC Barcelone. De quoi ouvrir la porte à un véritable bras de fer.
Une absence qui confirme un peu plus le divorce entre la star argentine et son club de toujours. Pour rappel, Leo Messi avait annoncé à ses dirigeants son envie de rompre son contrat après une énième saison cauchemardesque ponctuée par une élimination face au Bayern Munich sur un score historique (8-2) en quarts de finale de la Ligue des champions.
Après avoir remporté 4 Ligues des champions et 10 championnats d’Espagne, l’Argentin, arrivé au Barça à l’âge de 13 ans, souhaite ainsi activer la désormais célèbre clause n°24 qui lui permet de quitter librement le FC Barcelone s’il le réclame avant 10 juin. Reste que Lionel Messi souhaite s’appuyer sur cette saison si particulière (avec la pandémie de coronavirus), qui s’est donc achevée il y a seulement quelques jours, pour valider cette clause.
Désormais, le bras de fer étant officiellement engagé avec cette absence, le clan Messi souhaite négocier les termes de son départ avec la direction et Josep Maria Bartomeu, qui ne souhaite nullement discuter avec le joueur sauf pour une prolongation de contrat.
Si quelques clubs ont la possibilité d’accueillir le joueur et son salaire pharaonique (Manchester City, PSG, Juventus ou Inter Milan), il se pourrait que Lionel Messi reste en Catalogne et entre dans une longue bataille juridique.
En tout cas, le joueur s'expose aussi à des premières sanctions s'il continue à s'absenter, notamment lundi pour la reprise de l'entraînement du Barça.
Au niveau des amendes, «La Pulga» pourrait encourir une suspension de salaire de dix jours puis d'une amende allant jusqu'à 7% de son salaire, selon le quotidien Sport.