Qualifié pour le dernier carré de la Ligue des champions après sa victoire contre l'Atalanta (2-1), le PSG attend désormais de connaître son adversaire qui sera soit le RB Leipzig, soit l'Atlético Madrid. Les deux équipes s'affrontent jeudi soir.
Après avoir fêté comme il se doit la première qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions depuis 1995 (la première de l’ère qatarie), les joueurs de Thomas Tuchel vont désormais s’installer jeudi soir devant leur télévision pour surveiller la rencontre entre Allemands et Espagnols.
Les coéquipiers de Neymar et Kylian Mbappé, qui ont décroché leur qualification au terme d’un finish incroyable face aux Italiens, affronteront en effet soit Leipzig soit l’Atletico, le mardi 18 août prochain, pour une place en finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes.
En tout cas, si les deux formations semblent tout de même inférieures aux Parisiens (sans leur manquer de respect), le PSG aura peut-être une préférence pour le club allemand, novice à ce stade de la compétition. Alors que les Madrilènes ont déjà disputé trois fois la finale de la C1 (1974, 2014 et 2016).
D’autant que la formation allemande, entraînée par Julian Nagelsmann et qui compte plusieurs français (Dayot Upamecano, Nordi Mukiele et l’ancien Parisien Christopher Nkunku), sera orpheline de son attaquant, Timo Werner. Transféré à Chelsea pour 50 millions d’euros, l’international a refusé la proposition du RB de venir disputer la Ligue des champions par peur de se blesser. «Nous savons que nous ne pouvons pas totalement remplacer Timo, a confié le Danois Yussuf Poulsen dans un entretien à l’agence SID. Mais je sais que l'entraîneur a beaucoup d'idées sur la façon dont nous pouvons nous adapter et ainsi être au moins aussi efficace à Lisbonne que nous l'étions dans nos précédents matches de C1.»
Les Madrilènes, en face, seront toutefois favoris. Les hommes de Diego Simeone arrivent avec un bilan de 18 matchs sans connaître la défaite et ont enchaîné 7 victoires et quatre nuls lors des derniers matchs du championnat d’Espagne. S’ils semblent moins flamboyants qu’auparavant après les départs d’Antoine Griezmann, Diego Godin ou encore Lucas Hernandez, les Colchoneros ont toujours du talent comme le jeune prodige portugais Joao Felix, qui rêve, en l’absence de Cristiano Ronaldo, d’être le «local» qui va briller à domicile.