Cent jours après, la Premier League reprend. Après l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, l’Angleterre est le quatrième pays, des cinq grands championnats européens, à retrouver les terrains, ce mercredi, après la pandémie de coronavirus qui a touché la planète.
Aston Villa – qui avait disputé le dernier match, le 9 mars – et Sheffield United auront donc l’honneur de «rouvrir» cette saison anglaise, avant le choc entre Manchester City et Arsenal. Deux matchs en retard mais qui n’auront pas la même importance. Pour les Citizens, tenants du titre, il s'agira avant tout de retarder le couronnement attendu de Liverpool. Mais s'il n'y pas trop de suspense.
Avec 25 points d'avance sur les hommes de Pep Guardiola, les Reds, qui attendent leur premier titre depuis 30 ans, pourraient d’ailleurs être sacrés dès dimanche contre le rival Everton.
Malheureusement, si les fans de football retrouveront, à distance (les matchs se disputeront à huis clos), leurs équipes favorites, les mesures sanitaires mises en place sont drastiques. Rien n'a été laissé au hasard pour ce «Project Restart».
Les équipes seront en effet soumises à des dépistages réguliers, un questionnaire de santé sera aussi mis en place et une prise de température à l’arrivée au stade aura lieu. Les joueurs auront un «passeport clinique». Il s’agit d’un code-barres qui permet de s’assurer que le joueur a été testé négatif lors des cinq jours précédents au moins.
En revanche, les masques ne seront pas obligatoires sur le banc où prendront place 9 remplaçants au lieu de 7, dont 5 pourront entrer en jeu, une expérimentation adoptée conformément aux suggestions de la Fifa.
S’ils devront s’adapter à toutes ses mesures, les joueurs vont en tout cas très vite retrouver le rythme effrené des la Premier League. Cette reprise ressemblera à un véritable «Boxing day» avec 92 matchs qui seront disputés sur un peu plus de six semaines.