Avant l’interruption de la Premier League début mars, Old Trafford a été le théâtre du derby de Manchester (8 mars). Et près de 76 000 spectateurs étaient présents dans les tribunes pour assister à la victoire des Red Devils (2-0). Cette affluence aurait contribué à la propagation du coronavirus et causé près de 40 décès.
Alors que le Royaume-Uni a été sévèrement touché par la pandémie de coronavirus, les dernières affiches disputées outre-Manche, avant l’arrêt des compétitions, font actuellement l’objet d’études. L’une d’elles, réalisée par le cabinet Edge Health et relayée par The Gardian, rapporte que la rencontre entre Manchester United et Manchester City serait à l’origine de plus de 37 décès.
Le bilan est encore plus lourd autour de deux autres évènements sportifs. Toujours selon cette étude, le 8e de finale retour de la Ligue des champions entre Liverpool et l’Atlético Madrid à Anfield Road (11 mars) aurait provoqué 68 décès, alors que la course hippique de Cheltenham (10-13 mars) serait responsable de 54 décès.
Après trois mois d’arrêt, la Premier League doit retrouver le chemin des terrains le 17 juin avec deux matches en retard qui opposeront Manchester City à Arsenal et Aston Villa à Sheffield United. Il restera ensuite à jouer les 9 dernières journées ainsi que les trois tours de la Coupe d’Angleterre avant la finale, fixée au 1er août, qui marquera la fin de la saison.