Les propos de Noël Le Graët ont toujours trouvé écho chez Jean-Michel Aulas. Le président de l’Olympique Lyonnais s’est dit peu favorable à l’arrêt des matchs pour des chants ou banderoles homophobes dans les tribunes. Ou alors avec modération pour éviter toute dérive.
«Autrement, ce sera un jouet utilisé par des groupes de supporters qui indépendamment de l’identité de leurs clubs veulent faire respecter un certain nombre de règles ou de droits qui passent au-dessus de l’identité de leur propre club», a-t-il indiqué à l’AFP.
Avant de revenir sur les déclarations du président de la Fédération française de football. «Noël (Le Graët) a voulu montrer que nos supporteurs sont aussi des citoyens comme tout le monde et quand on prend un certain nombre de décisions qui concernent exclusivement les stades, c’est probablement un peu trop contraignant pour l’organisation du football.»
Jean-Michel Aulas a également rappelé, qu’en tant qu’organisateur, «on est confronté à la quadrature du cercle : faire en sorte qu'il n’y ait pas d’excès incroyables à gérer mais aussi faire respecter un certain nombre de libertés, on va dire un certain nombre de traditions populaires que l’on retrouve dans les stades.»
«On arrive globalement à se protéger d’excès gravissimes. Quand les excès, en particulier sur le plan du racisme, dépassent un certain nombre de règles, on a toujours trouvé des solutions pour sanctionner», a encore souligné le président de l’OL, précisant qu’il est «toujours difficile de ne rien laisser passer».