Au coeur de la polémique suite à ses propos controversés sur les chants homophobes entendus dans certains stades de foot français, Nathalie Boy de la Tour, présidente de la LFP (Ligue de football professionnel), a plaidé vendredi le malentendu, expliquant avoir été mal comprise.
«J'ai utilisé des mots qui ont été mal compris, qui voulaient dire que ce sont des habitudes de certains supporters», a-t-elle dit vendredi, puis d'ajouter : «Je pense avoir été mal comprise. Avant d'avancer sur des réponses, il faut poser le bon diagnostic. Je le réaffirme, je trouve que les chants homophobes n'ont rien à faire dans les stades. Maintenant, on fait avec un constat qui est celui-ci, je regrette qu'il y ait eu des raccourcis avec mes propos et que la nuance que j'avais apportée n'ait pas été retenue».
Nathalie Boy de la Tour avait évoqué en début de semaine le «folklore» des chants homophobes dans les stades de football, après que la ministre des Sports Roxana Maracineanu se soit indignée des refrains repris en coeur par les ultras parisiens pendant le dernier PSG-OM. Ils avaient notamment qualifiés les Marseillais de «pédés» (sic).