La saison de Formule 1 s’ouvre, ce dimanche 17 mars, avec le Grand Prix d’Australie à Melbourne. La course est à suivre en direct et en intégralité à partir de 6h10 sur Canal+.
Lewis Hamilton et Sebastien Vettel n’ont pas attendu de débarquer sur le tracé d’Albert Park pour lancer les hostilités dans leur lutte pour le titre. Dès les essais de présaison à Barcelone, les deux rivaux se sont livrés coup pour coup et n’ont été séparés que de trois millièmes au terme de ses tests, à l’avantage du pilote Ferrari. Un motif d’espoir pour la Scuderia, qui fête cette année son 90e anniversaire, pour mettre fin à plus de dix ans de disette ?
L’écurie au cheval cabré, qui n’a plus remporté le titre pilotes depuis 2007 avec Kimi Raikkonen et celui des constructeurs depuis 2008, apparait enfin armé pour mettre un terme à l'hégémonie de Mercedes. «Nous sommes mieux préparés et commençons dans une meilleure position que l’an dernier, a assuré Vettel, en quête de sa 4e couronne mondiale. Mais je ne pense pas que nous gagnerons ou perdrons le titre ici.» L’Allemand sait de quoi il parle pour avoir remporté les deux derniers Grands Prix d’Australie avant de finir par s’incliner devant Lewis Hamilton et les Flèches d'Argent au gré de diverses erreurs sur comme en dehors de la piste. Et Ferrari n’est pas à l’abri que l’histoire se répète.
Car s’ils sont apparus en retrait, cet hiver, par rapport à l’écurie italienne, le pilote britannique et Mercedes ont semblé monter en puissance et ont déjà démontré par le passé qu’ils étaient capables de rattraper un retard à l’allumage. «Cette année sera encore plus dure. Mais, les saisons précédentes, nous avons prouvé que nous sommes rapides, souples et capables de réagir à tout. Nous sommes prêts», a certifié Toto Wolff, PDG et team principal de Mercedes, qui a misé sur la stabilité au contraire de Ferrari, qui a tout changé, ou presque, avec l’arrivée de Mattia Binotto, promu team principal, et de Charles Leclerc au côté de Sebastian Vettel.
L'attraction charles leclerc
A tout juste 21 ans, le Monégasque sera l’une des attractions pour seulement sa deuxième saison en F1, après des débuts plus que convaincants avec Sauber, et pourrait venir bousculer la hiérarchie établie. Dans le paddock comme au sein de sa propre équipe. «On sera sur un pied d’égalité avec Sebastian. Et c’est clair que si je peux être plus rapide que lui, ce serait top. Mais ce sera vraiment très difficile», a confié Leclerc, qui a le titre mondial dans un coin de sa tête. «Je ne peux pas dire que je n’y pense pas. C’est un rêve. Après, il faudra attendre quelques courses pour voir si c'est envisageable ou pas. Mais une chose est sûre, je vais tout donner pour mettre ma voiture le plus haut possible dans le classement.»
Leclerc n’est pas le seul à pouvoir jouer les trouble-fêtes. Les Red Bull de Max Verstappen et Pierre Gasly auront leur mot à dire, tout comme les Renault de Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg. Et les Haas de Kevin Magnussen et Romain Grosjean ? «Les sensations dans la voiture étaient bonnes lors des essais à Barcelone. (…) Il y a beaucoup plus d’incertitudes que l’année dernière concernant la hiérarchie. De notre côté, on n’est ni les plus rapides, ni les plus lents, a estimé le Français. Tout le monde va être un peu en rodage donc ça peut être l’occasion de prendre des gros points si certains ont des problèmes de fiabilité.»
LA #F1 EST DE RETOUR
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VEN : C+S
1h50 : FP1
5h50 : FP2
SAM :
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DIM sur CANAL+
5h20 : La Grille
6h10 : Le Grand Prix
8h00 : Formula One#RDVau1erVirage #F1isBack #AustralianGP pic.twitter.com/0J4easLfjZ— Julien FEBREAU (@Julien_FEBREAU) 13 mars 2019