Sans une invitation, Jo-Wilfried Tsonga n’aurait pu prétendre participer à l’Open d’Australie, où il affrontera, ce mardi, le Slovaque Martin Klizan (40e mondial) pour son entrée en lice. La faute à une saison dernière quasi-blanche, en raison d’une blessure récalcitrante à une genou, qui l’a vue retomber au 177e rang mondial.
Ce fâcheux épisode désormais derrière lui, le Manceau (33 ans) avance à tâtons, sans grandes certitudes, mais il ne boude pas son plaisir de pouvoir refouler les courts, et notamment ceux de Melbourne, théâtres de son unique finale en Grand chelem il y a dix ans déjà (battu par Novak Djokovic). «C’est toujours spécial et un plaisir de revenir ici. J’ai un rapport particulier avec le public australien. Ils m’ont toujours soutenu», a confié à la FFT l’ancien numéro 1 français, marié depuis le mois de mars et papa comblé.
Malgré une entame de saison prometteuse avec une demi-finale à Brisbane, «Jo», qui a révélé souffrir de drépanocytose (maladie génétique rare touchant le sang et provoquant de grosses fatigues après de longs trajets en avion), a conscience qu’il lui sera impossible de réaliser un parcours identique et qu’il a encore besoin de temps pour renouer avec son meilleur niveau.
«Je me fixe des objectifs, mais des objectifs à ma portée, a-t-il précisé. (…) J’y vais étape par étape.» S’il passe la première en Australie, il a de grandes chances de retrouver Djokovic sur la deuxième.
Avant son entrée en lice à l'#AusOpen @tsonga7 s'est longuement confié au micro de la FFT.
Sa wild card, ses moments de doute, son chemin vers le retour au plus haut niveau, son amour de l'Australie... Jo nous dit tout.
Interview en toute décontraction. pic.twitter.com/oeiUcA3CJd— FFT (@FFTennis) 12 janvier 2019