La NBA est dans les starting-blocks. Pour les fans, cela est synonyme de nombreuses nuits blanches à venir pour suivre les matches en direct, sur beIN Sports ou NBA League Pass. Et voici les dix matches à ne manquer sous aucun prétexte.
Pour les rencontres immanquables de la première semaine, nous vous invitons à (re-) découvrir notre article sur le sujet. En ce qui concerne le reste de l’année, la rédaction de CNEWS a sélectionné dix matches à ne pas rater.
La NBA en France est à suivre sur beIN Sports (15€/mois sans engagement), ou sur NBA League Pass. Le service de streaming officiel de la ligue offre plusieurs options :
Le League Pass International : 199,99€, avec toute la saison régulière, les playoffs, le All-Star Week-end, et la possibilité de regarder plusieurs matches simultanément sur son ordinateur.
Le League Pass Premium : 229,99€, qui comprend toutes les fonctions de la formule classique présentée plus haut, avec en supplément les matches classiques (un bonheur pour la culture basket) et des options de résumé de matches.
Le Team Choice : 114,99€, où on se concentre sur le parcours d’une seule équipe à suivre jusqu’aux playoffs (si elle se qualifie).
Sans plus attendre, voici les dix affiches qui nous font saliver à l’aube de cette saison 2018-2019.
Mavericks @ Hawks, 24 octobre 2018
Les carrières de Luka Doncic et Trae Young seront, malgré les deux joueurs, associées pour un bon moment au sein de la ligue. Leur première confrontation de la saison sera très certainement commentée par tous les observateurs, et ce malgré le niveau moyen (Dallas) voir faible (Atlanta) des deux équipes. Les Mavericks ont-ils eu raison de sacrifier un futur pick de Draft pour le prodige slovène ? Trae Young a-t-il la capacité de s’imposer dans cette ligue ?
Les deux rookies possèdent des qualités similaires – excellents aux tirs et une vision du jeu supérieure à la moyenne – mais un physique très différent. Trae Young risque de souffrir à la mène chez les Hawks (et en défense), un des postes les plus exigeants de la ligue. Luka Doncic a déjà démontré de belles choses en présaison sous les couleurs de Dallas, et est déjà considéré comme le favori pour remporter le titre de rookie de l’année. Il nous tarde de les voir à l’oeuvre dans ce face-à-face.
Warriors @ Rockets, 15 novembre 2018
La rencontre que tout le monde attend. Tout le monde connaît l’histoire : les Rockets ont largement fait douter les Warriors la saison passée en playoffs après s’être imposé dans le Game 5 des finales de conférence Ouest pour prendre l’avantage (3-2) dans leur série face aux champions en titre. Mais la blessure de Chris Paul est venue gâcher la fête, et Golden State a terminé sa saison avec un deuxième sacre consécutif.
Houston entame cette saison plus motivée que jamais. L’arrivée de Carmelo Anthony dans l'effectif soulève de nombreuses questions. Et sa première rencontre face aux Warriors sous ses nouvelles couleurs permettra d’en savoir un peu plus sur la manière dont Mike D’Antoni souhaite l’utiliser face aux Californiens (et à quel point ils vont, ou non, regretter Trevor Ariza). Ces deux équipes savent que la probabilité de se retrouver une nouvelle fois en finale de conférence est forte. Un match tendu comme on les aime.
Utah @ Thunder, 11 décembre 2018
Le premier tour des playoffs entre ces deux équipes la saison passée a probablement laissé des traces dans l’esprit de chacun des protagonistes (enfin surtout chez les joueurs du Thunder). Voir Joe Ingles tenir tête à Paul George, ou encore Donovan Mitchell surclasser Russell Westbrook dans le «money time» dans le Game 6, était à la fois un moment inattendu et délicieux à suivre tant la tension était à son paroxysme.
D’ici le 11 décembre, on espère que Russell Westbrook sera de retour dans l’effectif d’OKC, et qu’il sera en mesure de se frotter une nouvelle fois à l’insaisissable «Spida» Mitchell dans une rencontre où chacune des deux équipes aura à cœur de prouver à l’autre sa supériorité dans le jeu, et dans la hiérarchie de la conférence Ouest. Et puis il y aura bien évidemment notre Rudy Gobert national dont la progression chaque année laisse entrevoir l’éventualité d’une saison complètement folle.
Attention à Utah mesdames et messieurs, ces gars-là sont très forts, et sont en mesure de faire des dégâts en haut du classement à l'Ouest.
Lakers @Warriors, 25 décembre 2018
La bataille de la Californie. C’est le jour de Noël que les fans vont enfin pouvoir assister à la confrontation entre les Lakers de LeBron James et les Warriors de Golden State. Connaissant «King James», Los Angeles aura à cœur de démontrer aux champions en titre qu’il faudra compter sur eux en playoffs (même s’il assurera le contraire). Cela sera également un bon indicateur des progrès qu’il reste à faire pour être compétitif à l’Ouest.
Côté Warriors, qui sait où en sera l’équipe conduite par Kevin Durant et Stephen Curry. Est-ce que cela aura une véritable importance ? Leur effectif dégouline de talent, et jouer à domicile face à LeBron James sera probablement suffisant pour mobiliser les troupes. Et peut-être envoyer un message aux Lakers sur le fait qu'ils sont, et restent, ultra-favoris à l’Ouest.
Raptors @ Spurs, 3 janvier 2019
On a vu LeBron James se faire huer copieusement à Cleveland après avoir rejoint le Heat, et Kevin Durant se faire traiter d’un nom de pâtisserie pour son retour à OKC avec les Warriors. Qu’en sera-t-il de Kawhi Leonard quand il va remettre les pieds à San Antonio ? Les fans des Spurs sont parmi les plus passionnés de toute la ligue. Et le retour de ce joueur soupçonné d’avoir pris l’équipe en otage la saison passée ne devrait pas se passer dans le calme. Surtout que San Antonio accumule les coups durs, avec la retraite de Ginobili, le départ de Parker à Charlotte, ou encore les blessures des jeunes talents que sont Dejounte Murray et Derrick White, avant même que la saison ne commence.
Si LaMarcus Aldridge et DeMar DeRozan ne parviennent pas à maintenir les Spurs à flot en début de saison, attendez-vous à voir les fans des Spurs vider leur frustration sur Kawhi Leonard à son retour au AT&T Center. L’ex-enfant prodige a quitté le Texas dans les pires conditions, et se prendra probablement une pluie de huée sur la tête au moment de son introduction. Et aussi pendant le match. Reste à voir comment l’ailier, réputé pour sa quasi-absence d’expression faciale quand il est sur le terrain (et dans la vie en général), réagira face à cette situation.
Pistons @ Clippers, 12 janvier 2019
Blake Griffin jouera pour la première fois contre les Clippers, l’équipe qui avait simulé la montée de son numéro vers les hauteurs du Staples Center au moment de signer un contrat mirobolant (5 ans, 173 millions de $) en juillet 2017... avant de le transférer dans une des pires équipes de la conférence Est six mois plus tard. Quelle sera l’ambiance à votre avis ?
S’il n’est pas blessé (ceci n’est pas un coup bas, c’est juste la vérité), Blake Griffin sera probablement excité à l’idée de faire mordre la poussière à son ancienne équipe. Même si celle-ci ne compte quasiment plus aucun de ses ex-coéquipiers dans l’effectif. Au final, c’est surtout aux dirigeants, et à son ancien coach Doc Rivers, qu’il tentera de faire passer un message... s’il n’est pas blessé (on insiste là-dessus).
Hornets @ Spurs, 14 janvier
L’inverse total de Kawhi Leonard. Quand Tony Parker fera son retour sur le parquet des Spurs avec un maillot des Hornets sur le dos, ça risque de piquer un peu les yeux (c’est une poussière j’vous dit). Aussi, nous faisons le pari (oui, on ose !) que les fans lui réserveront une standing-ovation pour bons et loyaux services rendus à la #SpursNation. C’est juste une supposition, hein.
Le meneur a quitté San Antonio le cœur gros, mais personne là-bas n’a oublié les quatre titres auxquels TP a personnellement contribué pendant ses 17 saisons passées sous le maillot des Spurs. Le Français restera à jamais une star locale. Gino et Duncan seront probablement présents pour venir tailler le bout de gras avec lui. Une soirée de gala quoi !
Warriors @ Celtics, 26 janvier 2019
Un avant-goût de la finale en juin prochain ? Peut-être. Près de quatre mois après le lancement de la saison, en plein cœur de l’hiver, les Celtics auront l’opportunité de se mesurer aux Warriors devant leur supporters. Brad Stevens est trop malin pour dévoiler l’intégralité de sa stratégie lors d'une rencontre de saison régulière. Idem pour Steve Kerr. Mais ce match permettra de se faire une première idée sur la capacité de Boston à défendre efficacement Golden State, et de tester quelques rotations défensives avec le trio d’ailiers Brown/Tatum/Hayward sur le monstre offensif que sont les Warriors.
La saison dernière, Houston a démontré qu’il était possible de sortir Golden State de sa zone de confort (oui, la présence de DeMarcus Cousins peut potentiellement tout remettre en question) à partir du moment où tous les joueurs présents sur le terrain sont en mesure de «switcher» en défense. Et Boston est probablement l’équipe la mieux équipée – tant au niveau de l’effectif que du coaching – pour appliquer cette stratégie à bon escient.
Lakers @ Celtics, 7 février 2019
L’une des meilleures choses avec la décision de LeBron James de rejoindre les Lakers, c’est que la rivalité du club californien avec les Celtics est à nouveau à l’ordre du jour. Sans compter que, à Boston, se trouve Kyrie Irving, le meneur avec lequel «King James» a remporté le titre avec Cleveland en 2016. Ça en fait des histoires à raconter au moment où ces deux équipes vont s’affronter pour la première fois de la saison sur le parquet des Celtics.
Et puis, il ne faut pas oublier que les fans de Boston, s’ils respectent LeBron James, n’ont probablement rien oublier de sa démonstration de force lors du Game 7 de la finale de conférence Est où il a littéralement porté les Cavaliers à la victoire. Le numéro 23 des Lakers est habitué aux grosses performances face aux Celtics, et il n'y a aucune raison que cela change.
Warriors @ Thunder, 16 mars 2019
Pour la troisième fois en trois ans, Kevin Durant retourne sur le parquet de son ancienne équipe. Sera-t-il accueilli par les hourras de la foule cette fois ? Non, certainement pas. La décision du double MVP des NBA Finals en titre de rejoindre les Warriors en 2016 après l’élimination de son équipe par les Californiens – qui, rappelons-le, venaient de réaliser la meilleure saison régulière de l’histoire de la ligue cette même année – ne sera certainement jamais pardonnée par les fans du Thunder (même si Durant refuse de le comprendre).
On croise les doigts pour que Russell Westbrook retrouve la propulsion nucléaire qu’il a dans les jambes à son retour de blessure, et qu’il sera sur le terrain au moment de jouer ce match. Idem pour Durant. C’est aussi pour ce type de rivalité que la NBA est aussi populaire.