Le capitaine du Nigeria John Obi Mikel a vécu un terrible évènement mardi dernier peu avant le troisième match de son équipe, face à l'Argentine (1-2). Il a appris que son père venait d'être enlevé.
Les kidnappeurs ont opéré pendant que le vieil homme se rendait à des obsèques, la veille du match. En pleine préparation de la rencontre, le joueur a alors reçu l'appel d'un membre de sa famille, lui expliquant de joindre les criminels à un numéro donné.
« Ils m'ont dit qu'ils tueraient mon père si je signalais le kidnapping aux autorités, a expliqué le joueur au Guardian. Je n'ai pas voulu le dire au coach non plus, car je ne voulais pas devenir une source de déconcentration pour le reste de l'équipe ».
des échanges de tirs pour libérer l'otage
Sommé de payer une rançon de 10 millions de nairas (24 000 euros), John Obi Mikel a donc disputé son match face à l'Argentine en sachant son père « aux mains des bandits ». « Je devais prendre la décision (de jouer ou non). Je ne savais pas quoi faire, mais, au final, je savais que je ne pouvais pas laisser tomber 180 millions de Nigérians ».
Sans qu'aucun de ses partenaires ne soient au courant, le capitaine des Super Eagles a alors disputé son match, perdu 2-1 (le Nigeria a été éliminé en poules). Son père a finalement été secouru lundi, à l'issue une opération de police lors de laquelle de nombreux tirs ont été échangés. Les ravisseurs ont dû fuir les lieux où ils étaient retranchés, laissant le père du joueur sur place. Sur Twitter, les autorités locales ont posté un message annonçant la nouvelle et une photo avec le vieil homme.
Our men have rescued Pa Michael Obi, the father of the Super Eagles captain Mikel Obi.
He was kidnapped along Markurdi - Enugu expressway but we rescued him today 2nd July, 2018 around 14:00hrs at Egede in Udi LGA of Enugu State.
He is hale and hearty.— EnuguStatePolice (@PoliceNG_Enugu) 2 juillet 2018
With pa Michael Obi the father of Mikel Obi in my office now to felicitate with Crimebusters fc Enugu pic.twitter.com/hlYvcMSExl
— ebere amaraizu (@_ebere) 3 juillet 2018