«Une compétition est réussie quand elle est gagnée», a prévenu mardi Emmanuel Macron qui a rencontré l'équipe de France de football au Centre national de Clairefontaine (Yvelines), quelques jours avant le départ des Bleus pour le Mondial-2018.
«Ce qui est important c'est que nous soyons tous derrière cette équipe, c'est un collectif jeune, c'est le choix de Didier Deschamps, c'est toute une génération de football qui est derrière cette équipe (...)», a déclaré à la presse le président, grand amateur de football.
«C'est important pour le pays et pour le moral du pays», a-t-il ajouté.
«Le sport est un élément d'émancipation personnelle, c'est un élément de réussite», a-t-il souligné. «Le sport, c'est aussi un ensemble qui permet d'avoir des figures d'exemplarité , des modèles et des modèles qui donnent un exemple positif».
Le sport «permet la cohésion nationale», a affirmé le chef de l'Etat. «Quand les parents ne sont plus au rendez-vous, quand les situations sont difficiles, quand on doute, c'est parfois par le sport qu'on tient et donc avoir une équipe qui porte nos couleurs, c'est bon pour la cohésion nationale et c'est bon pour ce que font chaque jour, chaque semaine, les dizaines de milliers de nos concitoyens qui croient dans tout ça».
Emmanuel Macron a confirmé qu'il irait en Russie pour soutenir l'équipe de France si elle se qualifiait pour les demi-finales de la Coupe du monde. «J'ai déjà dit que si elle passait les quarts, j'irai à tous les matchs. Donc j'irai en demie et j'irai en finale», a-t-il dit, ajoutant qu'«une compétition, est réussie quand elle est gagnée».
M. Macron s'est refusé à répondre à une question d'un journaliste qui l'interrogeait sur les prénoms des joueurs pour savoir si comme Jacques Chirac, il ne les connaissait pas.
«Je me suis toujours refusé aux quizz et vous êtes très injuste avec Jacques Chirac qui aimait les Bleus. J'aime les Bleus, y compris quand ils jouent à l'OM ou pas», a-t-il lancé, clin d'oeil à son soutien affiché à l'équipe marseillaise.
«Je connais les prénoms des joueurs, j'échange parfois avec eux», a-t-il assuré.