Nikola Karabatic repart en mission avec les Experts. En Croatie, l’un de ses pays d’origine, le maître à jouer tricolore et l’équipe de France, en plein renouvellement, se lancent, ce vendredi 12 janvier, à l’assaut d’un quatrième titre européen, avec un premier choc contre la Norvège pour commencer. Un rendez-vous déjà primordial dans leur perpétuelle quête d’or.
Comment sentez-vous l’équipe après la préparation ?
J’ai une impression très positive. Que ce soit pendant les entrainements et les matchs de préparation, je sens qu’il y a un vrai potentiel collectif et individuel. On a énormément de solutions et de forces. Il faudra maintenant le retranscrire sur le terrain. On a montré de belles choses en préparation et ça me donne beaucoup de confiance avant l’Euro.
Vous considérez-vous comme le favori de cet Euro ?
On n’est peut-être plus le grand favori comme par le passé et comme l’année dernière au Mondial en France. Cet Euro va être très ouvert. Beaucoup d’équipes peuvent prétendre au titre et on fait partie de ces équipes. On a renouvellement plus important que d’habitude mais on a déjà eu à faire à ce genre de cas et on a su rebondir. Je sais qu’on va réussir à rebondir car on a un groupe plein de talents. On veut montrer le vrai potentiel de cette équipe pour aller reconquérir ce titre.
Quels seront vos principaux adversaires ?
Tous. La compétition va être très ouverte. Le niveau s’est resserré ces dernières années et tout le monde peut battre tout le monde. Cet Euro n’en sera que plus intéressant et on va se méfier de tout le monde. A commencer par la Norvège.
«Un premier match primordial contre la Norvège»
Quelle est l’importance de ce premier match contre la Norvège ?
Il sera primordial. Les entraîneurs nous le répète depuis le début de la préparation. Notre seul objectif est d’être prêt pour ce premier match face aux Norvégiens. On connait son importance. On peut traîner comme un boulet pendant toute la compétition une défaite d’entrée. On sait que les premiers matchs d’une compétition sont toujours très particuliers avec l’excitation et la nervosité. Il faut savoir gérer l’environnement. On n’a pas le droit à l’erreur sur ce premier match.
Comment définirez-vous le lien qui vous lie à la Croatie ?
Ce sont mes origines et mes racines. Je suis né d’un père croate et d’une mère serbe. J’ai une maison en Croatie, où je vais tous les étés. J’ai une partie de ma famille et de mes amis qui sont là-bas. Une grande partie de moi est serbo-croate. Mais je joue pour l’équipe de France, c’est ce qui fait ma fierté et mon bonheur.
Les résultats des Bleus dépendra-t-il de vos performances ?
Les performances individuelles façonnent les résultats de l’équipe et, bien sûr, je vais tout faire pour être bon sur le terrain et aider mon équipe. On a aussi beaucoup de qualités et de joueurs susceptibles de prendre le relais.
Avec la retraite de plusieurs cadres, quel est votre rôle dans cette équipe ?
Sur le terrain, il reste le même. Je me dois d’être bon et me comporter en leader pour montrer la voie à mes coéquipiers. En dehors, j’ai encore plus le rôle d’intégration pour mettre les nouveaux à l’aise dans l’équipe tout en étant garant de l’état d’esprit de l’équipe. J’ai juste ce rôle qui a évolué.
@EHFEURO Croatie
Le programme des Bleus !
vendredi 20h30
dimanche 18h15
mardi 18h15#BleuetFier pic.twitter.com/AMG4O0DxVN— Equipes France Hand (@FRAHandball) 11 janvier 2018