Le Britannique Lewis Hamilton a réussi un sans-faute lors du Grand Prix des Etats-Unis dimanche, mais devra encore patienter au moins une semaine pour être sacré champion du monde de F1 pour la quatrième fois de sa carrière.
Le pilote Mercedes a décroché la 62e victoire de sa carrière, la neuvième de la saison avec une impressionnante autorité.
Parti en pole position, il a devancé au terme des 56 tours du circuit des Amériques son grand rival, l'Allemand Sebastian Vettel (Ferrari), de 10 sec 1/10e, et l'autre pilote Ferrari, le Finlandais Kimi Räikkonen, de 15 sec 7/10e.
D'ailleurs, dimanche, Mercedes s'est adjugé le titre mondial des constructeurs pour la quatrième année consécutive.
Le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), auteur d'une incroyable remontée après être parti de la 8e ligne, avait franchi la ligne d'arrivée en 3e position, mais il a écopé d'une pénalité de cinq secondes pour avoir coupé un virage.
Sous le soleil d'Austin, devant l'ancienne star de l'athlétisme Usain Bolt, tout juste retraitée, Hamilton a fait parler la foudre.
Vettel, parti à ses côtés en 2e position, a certes pris un meilleur départ et l'a débordé avant le premier virage quand les deux pilotes se sont retrouvés roues dans roues.
Mais le Britannique n'a pas paniqué, conscient de la supériorité de sa monoplace qui lui a permis de survoler les essais libres et les qualifications.
Il est repassé en tête dès le 6e tour et n'a plus été inquiété par Vettel.
L'Allemand a dû, lui, cravacher pour monter sur le podium.
Avec une stratégie à deux arrêts, le quadruple champion du monde allemand s'est longtemps retrouvé bloqué en 4e position, à bonne distance de Bottas le coéquipier finlandais d'Hamilton qui avait lui opté pour un seul arrêt aux stands.
Vettel a fini par dépasser Bottas à cinq tours de l'arrivée, au terme d'une manoeuvre osée en profitant de la présence d'un pilote attardé.
L'autre pilote Ferrari, Kimi Räikkonen, lui a ensuite cédé sa 2e place pour entretenir ses minces espoirs d'empêcher le sacre d'Hamilton.
A trois courses de la fin de la saison, le Britannique dispose de 66 points d'avance et peut être sacré dès le week-end prochain à Mexico.
"J'adore ce circuit, c'est peut-être mon favori, je me sens bien et en confiance pour la suite", a-t-il souri sur le podium.