Paris renoue avec son passé olympique. La capitale doit se voir attribuer ce mercredi les Jeux Olympiques 2024, cent ans exactement après avoir accueilli l'évènement pour la dernière fois.
Près de 6,6 milliards d'euros seront investis pour mettre en place les infrastructures qui accueilleront les athlètes et le public, bien plus évidemment que ce qu'avaient coûté les installations des Jeux Olympiques de 1924. Mais un siècle plus tard, certaines installations qui avaient accueilli les épreuves existent toujours.
La piscine des Tourelles
Rebaptisée depuis Georges Vallerey en hommage au champion français de natation, la piscine des Tourelles est située dans le XXe arrondissement. Le bassin olympique a notamment vu le légendaire Johnny Weissmuller battre un record du monde en passant sous la barre de la minute au 400 mètres nage libre.
La piscine, qui a été rénovée en 1989, accueille toujours des compétitions organisées par la Fédération Française de Natation (FFN).
Le stade olympique de Colombes
Rebaptisé depuis stade Yves-du-Manoir, le stade de Colombes avait accueilli en 1924 les cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux Olympiques. Les spectateurs avaietn aussi pu y assister aux épreuves de football, de gymnastique et d'équitation.
D'una capacité à l'époque de 45.000 places, le stade a connu depuis plusieurs transformations. Il avait été dans un premier temps agrandi pour atteindre 60.000 places, configuration dans laquelle il avait accueilli la Coupe du Monde de football 1938.
En 1993, il avait été réduit à 14.000 places afin de répondre aux normes de sécurité. Actuellement, il accueille les matchs du Racing 92. En 2024, il pourrait accueillir des épreuves de hockey sur gazon.
Le vélodrome de la Cipale
Désormais baptisé Jacques Anquetil, le vélodrome situé dans le Bois de Vincennes avait déja accueilli les Jeux Olympiques en 1900. Désormais plus aux normes, il est utilisé par les Vélo-Club des Vétérans Parisiens, et encercle le terrain de rugby du Paris Université Club.
Le fronton Chiquito de Cambo
Désormais utilisé par le club boulonnais de pelote basque Paris Euskal Pilota, le fronton Chiquito de Cambo avait été construit spécialement pour accueillir les épreuves de pelote basque en 1924. A l'époque, seules la France et l'Espagne avaient participé à l'épreuve.