C’est le conte de fée de ce début de quinzaine. Bénéficiaire d’une invitation et seulement 266e au classement ATP, Benjamin Bonzi sera présent, ce mercredi, au 2e tour.
Et il en est presque le premier surpris. A l’aube de ses 21 ans (le 9 juin), le jeune tricolore, qui a profité de l’abandon de Daniil Medvedev (crampes) pour son entrée dans le tournoi, ne s’attendait pas à intégrer directement le tableau final et encore moins franchir le 1er tour, pour ses premiers pas dans un Grand Chelem.
Mais le Nîmois est récompensé de son excellent début de saison avec deux tournois Future remportés à Sharm El Sheikh et Hamamet entre février et mai, puis une demi-finale au Challenger de Bordeaux la semaine dernière. «C’est complément fou ce qu’il m’arrive, a-t-il lancé. J’ose à peine y croire.»
Benjamin Bonzi a eu deux jours pour se remettre de ses émotions et revenir sur terre avant de défier l’Espagnol Albert Ramos-Vinolas (20e mondial), spécialiste de la terre battue et finaliste à Monte-Carlo. «Cela va être très compliqué, prédit-il. Mais je n’ai rien à perdre.»