Le rêve continue pour Benjamin Bonzi, bénéficiaire d’une invitation et 260e mondial.
Le jeune français (20 ans), qui participe à son premier Roland-Garros, a profité, ce dimanche, de l’abandon du Russe Daniil Medvedev pour se hisser au 2e tour, où il affrontera Albert Ramos-Vinolas.
Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous avez réalisé pour votre premier Roland-Garros ?
Non, pas encore. Tout est allé très vite depuis deux semaines, entre le tournoi de Bordeaux, les annonces des invitations et le premier tour ce dimanche. Mais cela va venir petit à petit.
Vous vous attendiez à cette invitation ?
Absolument pas. Honnêtement, ça a été une grosse surprise. J’avais postulé pour les qualifications et j’aurais déjà été très content de les avoir.
Au début du quatrième set, quel était votre état d'esprit sur le plan physique ?
Cela commençait à être très dur physiquement, mais je savais que lui aussi (Daniil Medvedev, ndlr). Le but était d’essayer d’en montrer le moins possible et de faire la course en tête dans le set, de garder mes jeux de service. J’ai breaké d’entrée en plus.
Dans votre carrière, cette première victoire en Grand Chelem devrait vous marquer à vie ?
C’est sûr, ce match je vais m’en souvenir. C'est un rêve de gosse. Tous les Français rêvent de briller à Roland-Garros. Comme je l’ai dit, tout va très très vite. Il y a trois semaines, je n’aurais jamais imaginé en être là. Cela va rester un moment. Je vis un rêve éveillé et j'espère qu'il va durer.
Justement, comment voyez-vous le prochain tour contre Ramos-Vinolas ?
Ca va être compliqué. Je vais déjà commencer par la récupération. Après, je préparerai le match en fonction. Cela va être un match hyper compliqué. Je vais jouer relâché, je n’aurai pas de pression. Je vais faire de mon mieux.