Le directeur général de la WTA Steve Simon a exprimé mercredi son désaccord avec les organisateurs de Roland-Garros qui ont refusé d'accorder une invitation à la Russe Maria Sharapova, de retour après une suspension pour dopage.
«Je ne suis pas d'accord avec les fondements de la décision de la FFT (Fédération française de tennis). Elle a purgé la sanction infligée par le TAS», le Tribunal arbitral du sport, souligne le patron du circuit féminin dans un communiqué.
«Le programme antidopage dans le tennis constitue un effort conjoint mené par les organisateurs de Grand Chelem, la WTA, l'ITF (Fédération internationale) et l'ATP (circuit messieurs). Il n'y pas de place pour qu'un membre du TADP (programme antidopage dans le tennis) pénalise un joueur au-delà des sanctions déjà prises», conclut Steve Simon.
Le président de la Fédération française de tennis Bernard Giudicelli a justifié sa décision mardi en déclarant que «s'il existe des wild-cards pour des retours de blessure, il n'en existe pas pour des retours après une sanction pour dopage. C'est à elle seule de reconquérir ses titres».
Ancienne numéro 1 mondiale, Maria Sharapova a fait son retour sur le circuit féminin en avril, après quinze mois de suspension pour dopage au Meldonium en janvier 2016. Son classement actuel ne lui permet pas d'intégrer le tableau final des tournois majeurs. Sa présence passe donc par des invitations délivrées par les organisateurs.