Gilles Simon n'aurait pas pu choisir Amélie Mauresmo comme entraîneur parce qu'elle ne connaît pas encore assez bien les joueurs, a expliqué lundi le Français en conférence de presse lors du tournoi de tennis de Wimbledon.
"Je n'aurais pas pu prendre Amélie parce que je l'ai vue un peu au Queen's. Elle est allée voir tous les matches, parce qu'il faut qu'elle connaisse tous les joueurs. En tous les cas, moi, c'est un temps, à 30 ans (fin décembre), que je ne peux pas perdre", a-t-il affirmé, interrogé sur le choix de l'Ecossais Andy Murray, qui a pris la Française comme entraîneur.
"Quand je vais affronter un joueur, je ne peux pas me retrouver en face de quelqu'un qui va me dire +Je ne l'ai jamais vu jouer+. Avec moi, cela ne peut pas marcher, cela ne veut pas dire que cela n'aurait pas pu le faire dans d'autres circonstances", a-t-il ajouté, en précisant avoir besoin de travailler avec un "ordinateur", en référence à son coach allemand Jan de Witt, quelqu'un qui "connaît à fond les joueurs".
Simon est le premier Français à s'être qualifié lundi pour le deuxième tour de Wimbledon, en dominant en trois sets 6-2, 7-6 (7/4), 7-5, le qualifié russe Konstantin Kravchuk.